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La réinsertion des soignants non vaccinés aura lieu. Elle devrait commencer le lundi 15 mai : le décret suspendant l’obligation de vacciner contre le Covid-19, paraphé par la Première ministre, Elisabeth Borne, et le ministre de la Santé, François Braun, a été publié dans Journal officiel ce dimanche, pour une candidature le lendemain.
Pas de surprise au calendrier : dès que l’avis en ce sens a été donné par la Haute Autorité de santé – qui, le 30 mars, a révisé sa doctrine pour suggérer que l’injection doit désormais être « hautement recommandé » aux professionnels concernés – M. Braun s’était engagé à suivre le cours donné par l’autorité scientifique. Malgré l’inquiétude exprimée par de nombreuses associations de soins et de patients. L’obligation avait été fixée, à l’été 2022, par la loi de sortie de l’état d’urgence sanitaire.
La « méthode », détaillée dans une instruction transmise il y a quelques jours aux préfets et agences régionales de santé, prévoit un retour au travail » si possible » dans les deux semaines suivant la publication du décret. Fin mai, donc. Avec une réaffectation au poste précédemment occupé ou à un « travail équivalent » pour les fonctionnaires et le personnel médical. C’est là que le « principe » conservé, même si un changement d’affectation peut être proposé « dans l’intérêt du service », peut-on lire dans le document ; voire une rupture contractuelle, en cas de difficultés ou de désaccord.
Si le personnel refuse le poste offert par l’employeur, il peut faire l’objet d’une exclusion pour « abandon de poste ». Mais « L’enjeu, c’est que cette étape se passe le mieux possible… ou du moins le plus sereinement possible », expliquer à Monde le ministre de la Santé, François Braun, en signalant une « vraie préoccupation » sur d’éventuelles tensions « ressuscité », pour l’occasion, au sein des équipes.
Moins de 4 000 agents concernés
Ces retours ne sont pas susceptibles de ressembler à une « vague déferlante ». Elles ne peuvent pas non plus être une réponse à la crise des recrutements hospitaliers, insiste-t-on sur le terrain : si, à l’automne 2021, alors que l’obligation de vaccination pour 2,7 millions de personnes (soignants mais aussi personnels des hôpitaux ou des maisons de retraite, ambulanciers, aides à domicile et même des pompiers), le gouvernement avait estimé 15 000 personnes « suspendu ou suspendable », les estimations officielles, en dix-huit mois, ont fondu. Avenue de Ségur, on avance aujourd’hui le chiffre de 0,3% de professionnels encore concernés. Moins de 4 000 agents, donc, sur un total de 1,2 million dans le service public hospitalier ; moitié dans le secteur de la santé, moitié dans le médico-social, on avance à la Fédération hospitalière de France (FHF).
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