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PASVotre vie professionnelle peut-elle raisonnablement être autre chose qu’un mauvais moment à passer avant la libération apportée par la retraite ? « Vous nous volez deux ans de notre vie », entend-on dans les cortèges contre la réforme des retraites. Pouvons-nous nous contenter de ne commencer à vivre que lorsque le travail s’arrête ?
Quelle que soit la nature du travail effectué, la vie professionnelle est vécue comme une expérience stressante, frustrante et anxiogène par la plupart des salariés. Le quotidien au travail est ressenti comme un fardeau qui les empêche d’être vraiment libres, fiers et accomplis. Les salariés sont dépendants. Ils ne peuvent pas choisir leurs horaires, leurs lieux de travail, leurs façons de travailler.
Toutes les activités sont soumises à l’autorisation ou au refus d’un animateur. Et pour cause : les grands principes de management dans lesquels la quasi-totalité des salariés évoluent aujourd’hui ont été pensés il y a plus de cent ans. Cette époque nécessitait la mise en service de travailleurs peu qualifiés dédiés à l’exécution de tâches simples et répétitives. Cette vision reposait sur une ligne hiérarchique stricte et la séparation entre décision et action, entre la tête et les jambes : tout ce qui frustre et agace les salariés d’aujourd’hui.
Une dissonance plus acceptée entre vie personnelle et vie professionnelle
Pourtant, notre quotidien, nos besoins et nos attentes ont complètement changé. Ce type de management est devenu incompatible avec toute forme d’épanouissement, de liberté de mouvement et de recherche de sens, pour une population plus éduquée et plus autonome, et pour une époque qui demande plus d’adaptabilité à tous les niveaux.
Les employés ne veulent plus vivre leur vie au travail. Le modèle de management classique est un modèle rigide, alourdi de contraintes et d’injonctions, dans lequel la vie personnelle et les valeurs sont au pire invisibles, au mieux variables d’ajustement. Il n’est plus concevable aujourd’hui que nous ne soyons pas aussi libres dans nos actions dans notre vie professionnelle que dans notre vie personnelle.
Cette dissonance n’est plus acceptée. Il y a ceux qui attendent que cela passe, de plus en plus d’employés assumant désormais un désengagement silencieux. En effet, le désengagement est finalement un moyen de retrouver une forme de liberté mentale. Et puis il y a ceux qui démissionnent pour se réorienter dans les métiers de l’artisanat ou pour un statut d’indépendant.
Les employés en tant qu’adultes responsables
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