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Un premier bilan encourageant, mais peut encore mieux faire. Un peu plus d’un an après sa mise en place, le 1euh Mars 2022, le contrat d’engagement des jeunes (CEJ) a bénéficié à plus de 300 000 personnes. Cela correspond à l’objectif révisé fixé par le Premier ministre de l’époque, Jean Castex – il visait initialement 400 000 contrats signés en un an avant que ce chiffre ne soit révisé à la baisse.
Parmi les dernières réformes sociales du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, le CEJ s’adresse aux 16-25 ans et aux moins de 30 ans en situation de handicap qui ne sont ni en formation, ni en emploi, ni en formation, et qui peinent à trouver un emploi durable. Le jeune qui signe un contrat d’engagement s’inscrit dans un cursus de six à douze mois (voire dix-huit dans certains cas) et s’engage auprès de son conseiller d’insertion dans un accompagnement de quinze à vingt heures par semaine pour lequel il peut percevoir une indemnité mensuelle allocation. Comme les autres prestations sociales, celle-ci est majorée de 1,6 % le samedi 1euh Avril pour atteindre environ 530 euros maximum.
Au 31 janvier, 301 725 jeunes avaient adhéré au dispositif, 188 715 dans les missions locales et 113 010 à Pôle emploi. Cela correspond peu ou prou au système que la CEJ a remplacé, la Garantie Jeunes, qui, en revanche, ne concernait que les jeunes inscrits dans les missions locales. Plus de la moitié (54 %) des CEJ signés l’ont été par des jeunes de 18 à 21 ans et 44 % par des jeunes sans diplôme. En matière d’insertion professionnelle, le gouvernement affirme que, parmi la première cohorte du CEJ – ceux qui ont signé un contrat en mars 2022 – 76 % ont eu accès à un emploi dans les neuf mois suivant leur entrée, 63 % à un emploi un mois ou moins. plus et 43% dans un emploi durable.
« Accompagnement de qualité »
Des chiffres à relativiser, selon le président de la commission pour l’insertion des jeunes au Conseil d’orientation des politiques de jeunesse, Antoine Dulin : « Quand on parle d’emploi, ça peut être un contrat de deux jours seulement et, pour un emploi durable, ça veut dire un CDD de plus de six mois, donc il faut être vigilant. » Ce dernier alerte également le public concerné. Comme la mise en place du CEJ s’est faite à un rythme forcé durant les six premiers mois, « les conseillers des missions locales et de Pôle emploi ont subi les plâtres » et ne s’est donc pas focalisé sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi.
« L’objectif n’a pas été atteint de ce côté-ci, on n’a pas rattrapé les jeunes qui ont rompu », précise Antoine Dulin, qui propose également des pistes pour améliorer le système. Tout d’abord, permettre aux signataires d’accéder à divers droits (complémentaire santé solidaire, tarifs réduits dans les transports et la culture, etc.) comme pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ; augmenter la durée moyenne des contrats pour garantir un meilleur accès au logement notamment ; simplifier les démarches administratives des conseillers à l’insertion voire permettre le versement de l’allocation aux jeunes en rupture dès le début de la démarche sans attendre la signature du contrat de travail.
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