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Tribune. « Qu’est-ce que je veux faire avec RSA [revenu de solidarité active]c’est exactement ce que nous déployons depuis des semaines avec contrat de travail avec un jeune pour les 18-25 ans. » Alors que depuis des mois le gouvernement refuse d’ouvrir l’Afrique du Sud aux 18-25 ans, arguant que la situation des jeunes est particulière, le candidat Macron propose désormais d’étendre le cahier des charges du contrat conçu spécifiquement pour les jeunes… à tous Bénéficiaires du RSA !
Dès lors, Emmanuel Macron souhaite instaurer des conditions plus strictes d’obtention d’un RSA avec obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine à des activités en vue de l’insertion professionnelle – une proposition similaire à celle de sa rivale de droite Valérie Pekress. « En même temps » propose de payer l’aide sociale « pour citer »automatiquement, pour faire face à la non-utilisation.
Cependant, ces deux caractéristiques (conditionnalité et automatisme) sont contradictoires. Les deux propositions du candidat n’atteindront pas leurs objectifs déclarés car le diagnostic sur lequel elles reposent est tout simplement erroné.
Commençons par la convention.
La question est répétée à droite. Ce fut l’objet d’un projet de loi en 2017 déposé par Guillaume Pelletier, député LR et aujourd’hui vice-président de Reconquête ! Une mesure similaire a été prise en février 2016 par le Conseil départemental du Rhin supérieur (LR) sous la forme de 7 heures de volontariat obligatoire pour percevoir le RSA. La justice administrative a cassé cette décision…
Des minima sociaux moins attractifs
Mais le Conseil d’Etat a annulé l’annulation, considérant que le traité d’intégration, « conception individuelle » peut légalement fournir « les activités bénévoles, à condition qu’elles puissent contribuer à une meilleure insertion professionnelle du bénéficiaire et rester compatibles avec la recherche d’emploi ». En toute logique, ces activités ne peuvent être proposées qu’aux allocataires du RSA aptes au travail les plus proches engagés dans le processus d’insertion professionnelle.
Ainsi, depuis 2018 il est déjà possible de lier le RSA aux heures d’activité… Il est certes possible de changer la loi, mais pour quoi faire ? Obliger les ministères à obliger les bénéficiaires de l’APC à travailler ? Ce serait une vision particulière du libéralisme et de la décentralisation… Rendre le cadre juridique plus flexible ? Elle est aujourd’hui cohérente : les engagements doivent être tenus dans un réel souci d’intégration ; il ne s’agit donc pas de casser des cailloux sur le bord de la route pour punir ou stigmatiser.
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