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Et revoilà le tapis rouge. Après deux années, 2020 et 2021, passées en coupes brutales d’effectifs, Covid-19 oblige, les grands donneurs d’ordres de l’aéronautique, Airbus, Safran et consorts, ont rouvert leurs bureaux à la location. Dans un petit jeu, celui qui marque le plus, Safran gagne largement. Le motoriste français prévoit d’embaucher 12 000 salariés dans le monde en 2022, dont 3 000 en France. Ce faisant, Airbus a également fait savoir qu’il souhaitait reconstituer ses troupes avec 6 000 nouveaux venus. Et cela se reflète dans toute la structure des sous-traitants.
Les chiffres sont impressionnants, mais ils sont aussi à la mesure des coupes claires réalisées au cours des deux années de la pandémie par l’avionneur et motoriste européen. Tout d’abord, le retour des recrutements s’opère sur fond de grogne sociale liée aux revendications de salaires plus élevés. Contrairement à Safran et Airbus, Dassault n’a cessé de recruter pendant la crise pour faire face à une forte augmentation des commandes d’avions militaires Rafales et d’avions d’affaires. Le groupe a embauché 1.000 salariés en 2021 et annonce vouloir continuer à recruter en 2022, sans donner encore de chiffre.
Rappelons que, ébranlé par la crise du Boeing 737 MAX puis la pandémie, Safran a subi de sérieux traitements amaigrissants. Si avant la crise le groupe comptait 95 000 salariés, alors en septembre 2021 ils n’étaient plus que 76 000. « Modération salariale en cas d’activité partielle de longue durée », rappelle le motoriste.
Période grise terminée en octobre 2021 avec la conclusion d’un nouveau contrat « sortir de la crise » entre la direction et certaines organisations syndicales, à l’exception de la CGT. Il prévoit une augmentation de salaire de 1,4 % pour tous. Selon un syndicaliste CGT, la modestie de cette augmentation salariale est loin de rassurer les salariés après deux ans de crise et de gel des salaires. « Il y a de l’insatisfaction chez les salariés » qui soupçonne la direction du groupe de « à l’aide d’APLD [activité partielle de longue durée] boire, indique ce syndicaliste.
Accompagner le retour à l’activité
Airbus, numéro un mondial de l’aéronautique, a décidé de pourvoir quelque 6 000 postes. Dans les semaines à venir, ces ensembles « bientôt ventilé par pays », précise Thierry Baril, DRH Groupe. Cette vague d’embauche pourrait rapidement être suivie par d’autres. En effet, pendant la crise, le leadership a négocié « 10 000 sorties dans le cadre du plan » Odyssey « , explique M. Baril, face aux 15 000 suppressions d’emplois initialement envisagées dans le monde. Ainsi, en France, Airbus et sa filiale Stelia Aerospace ont contribué à « Environ 2000 envois ».
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