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Les centres d’appels des entreprises sont débordés, les centres d’aide sociale sont très sollicités, les décideurs politiques hésitent sur les mesures à prendre : la flambée des prix du gaz, de l’électricité et des carburants est le « sujet » du moment en Belgique. Selon la Commission de régulation de l’électricité et du gaz, la facture annuelle d’électricité du ménage belge moyen a augmenté de 400 euros en 2021 pour atteindre près de 1.321 euros, alors qu’en France la facture est restée quasiment stable autour de 700 euros. Le coût du gaz a bondi de 1 539 euros (2 800 euros par an), alors qu’en France la hausse était de 964 euros à 2 572 euros.
L’augmentation de la facture d’électricité compte à elle seule pour près de la moitié de l’inflation, qui devrait atteindre 6,67% en janvier et culminer à 6,77% en février, selon le Bureau fédéral du Plan. Un record depuis 2008, bien au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne. Elle est également associée à une forte hausse des prix des produits alimentaires, des produits manufacturés hors énergie et du fioul domestique, très appréciés des ménages. Déjà fin 2020, le taux d’inflation en Belgique était supérieur de 0,7 point à celui de la zone euro, qui était de 4,9%.
De quoi inquiéter la population, faire réfléchir le gouvernement aux mesures à prendre et penser au monde des affaires : selon Voka, un groupe d’entrepreneurs en Flandre, la facture devrait être de 11 milliards d’euros pour les entreprises du pays. . Cause? Le mécanisme d’indexation automatique des salaires. Lorsque le prix d’un panier de produits dépasse le plafond, les prestations sociales et les salaires des fonctionnaires sont ajustés sans discussion. Les salaires sont également ajustés dans le secteur privé, mais sous une forme différée après la conclusion d’accords de branche.
« Saut d’indice » potentiel
Défendue de toutes ses forces par des syndicats de gauche et puissants, l’indexation automatique, fonctionnant également sous une forme affaiblie dans certains autres pays européens, a déjà été condamnée par la Banque centrale européenne, l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’Allemagne La France d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy. Tout le monde avait le sentiment que cela alimentait une spirale inflationniste : la hausse des prix entraînait une hausse des salaires, donc davantage de hausses de prix car les entreprises intégraient des coûts salariaux plus élevés. Tout cela réduit la compétitivité et l’emploi.
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