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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/07/Un-an-apres-son-usine-soeur-la-fonderie.jpg" alt="A la fonderie Poitou Aluminium, en 2012, à Ingrandes (Vienne)." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/07/Un-an-apres-son-usine-soeur-la-fonderie.jpg" alt="A la fonderie Poitou Aluminium, en 2012, à Ingrandes (Vienne)." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">A la fonderie Poitou Aluminium, en 2012, à Ingrandes (Vienne). <span class="article__credit" aria-hidden="true">ALAIN JOCARD / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Ensemble, ils forment les « fonderies du Poitou », au pluriel. Un an presque jour pour jour, après la fermeture de l&rsquo;usine sœur, spécialisée dans la fonte, la Fonderie d&rsquo;aluminium d&rsquo;Ingrandes-sur-Vienne (Vienne), près de Châtellerault, devrait à son tour être placée en liquidation judiciaire le mardi 5 juillet. Son sort a été scellé par le tribunal de commerce de Paris lors d&rsquo;une audience le 21 juin. Ses 280 salariés seront licenciés, comme leurs 292 camarades, un an plus tôt.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Alvance Aluminium Poitou, une nouvelle fonderie française au bord de la liquidation </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Les deux fonderies de pièces automobiles partagent le même et unique mandant : Renault. Le constructeur les avait implantés à Vienne il y a quarante ans, pour délocaliser l&rsquo;activité de son usine historique de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Jusqu&rsquo;à l&rsquo;arrêt de la production le 30 juin, « Alu » produisait des culasses.</p>
<p class="article__paragraph "><em>« On a le sentiment d&rsquo;un immense gâchis industriel et social. On aurait pu trouver une solution pour maintenir les emplois et reconvertir le site, </em>estime Jean-Philippe Juin, délégué syndical CGT et porte-parole de l&rsquo;intersyndicale CGT-CFE-CGC. <em>On entend beaucoup parler de délocalisation et de réindustrialisation. Mais la réalité est que dans notre petite campagne, tout ferme. »</em></p>
<h2 class="article__sub-title">Enquête préliminaire pour abus de biens sociaux et blanchiment d&rsquo;argent</h2>
<p class="article__paragraph ">La tourmente, pour les deux sites, a commencé en 2018, avec la crise du diesel. Ils sont, à leur tour, placés en redressement judiciaire, avant d&rsquo;être repris en 2019 par le groupe Liberty House, l&rsquo;une des sociétés de GFG Alliance, un conglomérat du magnat indo-britannique Sanjeev Gupta, au fonctionnement opaque. Avec, à l&rsquo;époque, un engagement de Renault sur un volume de commandes pendant quatre ans et une promesse d&rsquo;investissement du repreneur dans la diversification des sites.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « J&rsquo;ai cette entreprise dans le corps » : à la Fonderie Poitou Fonte, la fin d&rsquo;un monde pour les sidérurgistes </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Mais la promesse ne sera pas tenue. Quand, en mars 2021, Greensill, le principal partenaire financier de GFG Alliance, dépose le bilan, toutes les entreprises du groupe vacillent. A Ingrandes, les représentants du personnel ont immédiatement alerté sur la disparition d&rsquo;un prêt garanti par l&rsquo;Etat de 18 millions d&rsquo;euros, accordé à la fonderie Alu un mois plus tôt. L&rsquo;argent, versé par Greensill, n&rsquo;a transité que quarante-huit heures sur le compte de la Société Générale des Fonderies, avant de retourner en Allemagne. L&rsquo;enquête préliminaire pour abus de biens sociaux et blanchiment, confiée à l&rsquo;Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), est toujours en cours. Des perquisitions ont eu lieu en avril.</p>
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Un an après son « usine sœur », la fonderie d’aluminium du Poitou ferme à son tour
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