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Le groupe Carrefour ouvre la porte à une nouvelle réduction d’effectifs. Les syndicats du distributeur ont rendez-vous mercredi 7 juin avec la direction pour discuter d’un accord de méthode qui cadrera les termes d’un futur plan de réorganisation de ses effectifs. En France, cela pourrait concerner notamment le siège de l’entreprise à Massy (Essonne), Evry, ou encore Mondeville (Calvados). Environ un millier d’emplois seraient touchés.
Dans la messagerie interne, les salariés du siège de l’entreprise ont été informés, le 30 mai, du début d’une « première étape du dialogue social pour la transformation de notre siège » pour atteindre un « organisation simplifiée », « plus agile », » plus efficace « .
Pas de précision sur le nombre de postes ou les services concernés. Et encore moins sur le dispositif envisagé par Carrefour : plan de départ volontaire, rupture conventionnelle collective, plan de sauvegarde de l’emploi, mobilité interne… Processus, calendrier, cadre juridique, tout reste à définir. Interrogée, la direction refuse de commenter.
Cette nouvelle cure minceur inquiète au sein de l’entreprise. « Y a-t-il une vraie logique de réorganisation avec un projet concret derrière ou est-ce juste l’idée de faire partir des gens pour réduire les frais de personnel ? »demande Sylvain Macé, délégué syndical CFDT du groupe.
Mouvement discret d’externalisation
Pour les employés, cependant, ce n’est pas une surprise. Le 8 novembre 2022, lors de l’annonce du plan stratégique quadriennal, dit « Carrefour 2026 », le PDG, Alexandre Bompard, avait laissé entrevoir de nouvelles coupes dans les effectifs. « Carrefour a besoin d’un choc de simplification », il a dit. Tout en précisant que cette nouvelle organisation se traduirait par « Des réductions d’effectifs importantes » au siège du groupe et que « chaque pays contribuera[it] ». Cette transformation doit permettre au distributeur, implanté dans près de quarante pays, de générer 4 milliards d’euros d’économies.
Le coup d’envoi de ce nouveau plan laisse « une drôle d’ambiance » avec les employés « inquiet »même « désabusé » par la contraction régulière de la masse salariale, et par l’idée de « récupérer, encore une fois, la charge de travail » de ceux qui seront partis, rapporte Sylvain Macé. Car, depuis sa nomination en juillet 2017, Alexandre Bompard n’a cessé de réduire les effectifs du groupe. « Deux mille quatre cents postes pendant le plan de départs volontaires 2018 », « Trois mille postes supprimés lors de la rupture conventionnelle collective en 2019 »…, liste M. Macé, pour qui des mesures de réduction des coûts « Passer presque exclusivement par la paie ou la suppression des avantages sociaux avec la location-gérance ».
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