[ad_1]


Renault se réorganise rapidement pour trouver les moyens d’affronter la révolution électrique, tout en assurant un avenir à ses usines de moteurs essence ou diesel. Le groupe est en discussion pour faire entrer deux nouveaux associés au capital d’une société qui supervisera ses activités de développement et de production de moteurs thermiques et hybrides.
Cette entité, dont le nom de code est « Horse » (« cheval », en anglais), pourrait avoir pour actionnaire le constructeur automobile chinois Geely mais aussi un groupe pétrolier, comme l’a révélé mardi 30 août l’agence Reuters. Selon nos informations, il s’agit de la société saoudienne Aramco, avec qui Renault pourrait travailler sur le post-pétrole et les carburants de synthèse.
C’est le bras armé de l’Arabie saoudite qui deviendrait le partenaire de Renault. La compagnie pétrolière nationale, introduite en bourse en décembre 2019, affiche une capitalisation boursière de 2 200 milliards d’euros. Cela en fait l’entreprise la plus précieuse au monde, au coude à coude avec Apple.
Quant au groupe Geely (marques Lotus, Proton ou Lynk & Co), il a déjà racheté, en mai, 34 % de la filiale sud-coréenne de Renault. Le premier constructeur chinois indépendant est avant tout propriétaire, depuis 2010, du suédois Volvo, avec lequel il a regroupé ses activités moteurs thermiques, tout en lui donnant les moyens de créer Polestar, une nouvelle marque 100 % électrique.
Partagez les frais
Si l’opération venait à aboutir, Renault ne serait plus qu’actionnaire minoritaire de son activité historique, qu’il exercerait hors de France. Le constructeur a toujours dit qu’il resterait cependant « actionnaire de référence ». Renault et Geely pourraient détenir chacun 40 % du capital de l’entreprise pour les moteurs thermiques, selon les informations de Reuters, et Aramco 20 %, mais la répartition « n’est absolument pas encore finalisé, et des discussions sont toujours en cours avec d’autres partenaires »précise un acteur, qui souhaite rester anonyme.
Selon un communiqué de Renault, Horse doit regrouper en mai les usines de Valladolid et Séville en Espagne, Cacia au Portugal, Pitesti en Roumanie, Curitiba au Brésil, Los Andes au Chili et Cordoba en Argentine, mais aussi l’ingénierie et des centres de recherche et développement en Espagne, en Roumanie, en Turquie et au Brésil. L’intégration de l’usine turque de Bursa dans ce groupe est toujours en cours. Au total, 10 000 personnes (sur 110 000 salariés Renault dans le monde) seraient transférées en 2023 à Horse, mais pas de salariés français.
Il vous reste 57,57% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link