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Le régulateur russe des communications a déclaré mardi qu’il avait rétabli un ralentissement du trafic de Twitter sur les ordinateurs de bureau en raison de ce qu’il a qualifié de faux messages sur « l’opération spéciale » de la Russie en Ukraine, a rapporté l’agence de presse Interfax.
Le régulateur, Roskomnadzor, qui restreignait déjà le trafic sur les appareils mobiles, a déclaré avoir envoyé plus de 1 700 demandes à Twitter sur plus de 800 publications incriminées, et n’arrêterait le ralentissement qu’une fois que tout le contenu qu’il jugerait illégal aurait été supprimé de la plate-forme.
Twitter n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Twitter a déclaré lundi qu’il mettrait des avertissements sur les tweets partageant des liens vers des médias affiliés à l’État russe, car les médias liés au Kremlin sont accusés de diffuser des informations erronées sur l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Des pressions sont exercées sur les géants des médias sociaux pour étouffer les informations trompeuses ou fausses sur l’attaque, qui a suscité une condamnation internationale féroce.
Les médias dirigés par le Kremlin, RT et Sputnik, ont tous deux été accusés d’avoir utilisé de faux récits dans le but de plaider en faveur de la guerre.
Le responsable de l’intégrité du site de Twitter, Yoel Roth, a écrit que la plate-forme a vu plus de 45 000 tweets par jour qui partagent des liens vers des médias affiliés à l’État.
« Notre produit devrait permettre de comprendre facilement qui se cache derrière le contenu que vous voyez, et quelles sont leurs motivations et leurs intentions », a-t-il ajouté.
En plus d’ajouter des étiquettes qui identifient les sources des liens, Roth a déclaré que la plateforme « prend également des mesures pour réduire considérablement la circulation de ce contenu sur Twitter ».
L’annonce est intervenue le lendemain du jour où Meta, la société mère de Facebook, a déclaré que des groupes pro-russes organisaient des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux, utilisant de faux profils ou des comptes piratés pour dépeindre l’Ukraine comme un pion faible de la duplicité occidentale.
L’équipe de cybersécurité du géant de la technologie – également parent d’Instagram – a déclaré avoir bloqué un ensemble de faux comptes liés à la Russie qui faisaient partie d’un programme de médias sociaux visant à saper l’Ukraine.
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