En 2020, Lauryne Morin a subi un terrible accident domestique lors d’un repas de famille. Elle était brûlures au troisième degré suite à un flashback. La vie de la jeune femme bascule du jour au lendemain. Coma, rééducation, acceptation de soi… Elle raconte son parcours dans une interview exclusive voyez-le dans la vidéo ci-dessous:
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La jeune femme a subi un flashback
Le 14 novembre 2020, Lauryne Morin a subi un accident domestique. Le drame se produit lors d’un repas familial autour d’une fondue. Pendant que la poêle était allumée, un invité ajoute de l’alcool à friction. Âgée de 18 ans au moment des faits, elle est victime d’un flashback et a pris feu.
« J’avais l’impression que c’était mes dernières secondes » dit Lauryne Morin. Heureusement, elle a un extincteur à la maison qui lui sauvera la vie. A l’arrivée des pompiers, la jeune femme était encore consciente, mais les secours décident de la placer dans le coma avant de l’héliporter à l’hôpital où elle se réveillera un mois plus tard.
« J’avais l’impression d’être encore dans le coma » elle se souviens. En voyant sa famille, elle prend conscience de la réalité. Le réveil de la jeune femme est très difficile puisqu’elle n’est plus du tout indépendante suite à son accident. « Je ne pouvais plus rien faire par moi-même. Il fallait me laver, me faire manger… » elle explique. Lauryne Morin était brûlures au troisième degré sur 30% du corps.
Près d’un an d’hospitalisation et de rééducation
Pendant un mois et demi, elle reste hospitalisée. Lauryne Morin subira 8 blocs opératoires afin de sauver au maximum sa peau grâce à plusieurs greffes. Par la suite, elle est allée au centre de rééducation où elle est restée 9 mois. Au fur et à mesure que les brûlures s’estompent, elle « ne pouvait pas bouger, lever les bras, tourner la tête ».
La jeune femme avait d’importants appareils et compressions qu’elle devait porter 24 heures sur 24. Chaque matin, Lauryne Morin prenait des douches filiformes afin d’adoucir les brûlures. Parallèlement, elle a eu de nombreux rendez-vous : kinésithérapie, psychologue, psychothérapie, ergothérapie…
« Au début, je ne voulais pas voir mon nouveau corps car j’avais encore le corps de Lauryne d’avant et je ne voulais pas qu’on le retire de ma tête » confie la jeune femme. Elle a découvert son corps petit à petit à l’hôpital et en rééducation. Mais Lauryne ne pouvait pas voir son vrai corps car les cicatrices étaient encore en phase inflammatoire.
@laurynemrn Tellement fier d’en être sorti 🙏🏼 Prenez soin de vous 💕
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Une difficile acceptation de soi
« J’étais un peu dans le déni. Quand j’ai vu ma peau, je me suis dit : ce ne sera plus moi plus tard. admet Lauryne Morin. La jeune explique que son quotidien est difficile dans la vie active. « Quand je vois ma peau, je me sens différente » elle se confie. Si elle s’habitue à son corps, elle dit que c’est toujours difficile de rencontrer de nouvelles personnes.
« C’est le regard des gens que je dois affronter. Pour me dire, ils regardent ma peau avec insistance. Ils doivent se dire ‘c’est moche, dégoûtant' » détaille la jeune femme. Lauryne Morin a du mal à accepter ses cicatrices, mais elle espère pouvoir mieux s’accepter à l’avenirsurtout avec les nouvelles opérations cosmétiques qu’elle doit effectuer.
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