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Tribune. Malgré deux années marquées par une crise sanitaire, les indicateurs du marché du travail évoluent clairement dans le bon sens. En particulier, le taux de chômage de début 2017 à fin 2021 a diminué de 2,5 points et s’est établi à 7,4%. La baisse est encore plus prononcée chez les jeunes, dont le taux de chômage a baissé d’environ 5 points à 17,6 % en janvier. Ainsi, il est proche de la moyenne européenne de 27 (14,9%). Ce constat fait certainement écho au boom des contrats d’apprentissage, puisque 650 000 contrats ont été signés en 2021, contre moins de 300 000 en 2017, représentant aujourd’hui un emploi sur cinq chez les moins de 25 ans.
Cependant, l’Allemagne est encore loin, où seulement 6,1 % de la population en âge de travailler âgée de 15 à 24 ans est au chômage. Une option, bien sûr, est de miser davantage sur les contrats d’apprentissage avec des conditions permettant aux employeurs d’embaucher à moindre coût, même si pour les pouvoirs publics le montant de l’aide apportée est déjà proche de 2 milliards d’euros (aide exceptionnelle due au Covid-19 comprend ).
Mais de manière générale, les difficultés d’insertion des jeunes tiennent à la dualité de notre système : d’un côté des CDI très protecteurs, et de l’autre des CDD, les exposant à une certaine précarité. Les différentes réformes adoptées durant le quinquennat par François Hollande (loi El Khomri en 2016) puis par Emmanuel Macron (les « ordres de travail » en 2017) n’ont résolu qu’en partie ce problème : la proportion d’emplois précaires dépasse encore 33 % chez les jeunes. gens. , comparativement à moins de 10 % pour les autres tranches d’âge.
Face à une certaine réticence des entreprises à embaucher et à former des jeunes peu qualifiés, ne faut-il pas aussi encourager le recours aux contrats à durée indéterminée pour cette population ?
Outils de régulation
L’un des problèmes auxquels sont confrontées les entreprises est le risque de débauchage : former un jeune coûte cher et il est difficile pour un employeur de se prémunir contre le risque qu’un jeune formé parte dans une autre entreprise. l’investissement dans la formation a profité à un autre employeur. La conséquence en est le manque de recrutement et de formation des jeunes sur le marché du travail.
Ce problème se manifeste fortement sur un marché du travail qui peut sembler éloigné de ces problèmes : le marché du travail des footballeurs, où la fréquence de mobilité des joueurs entre clubs est très élevée.
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