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Cahier de bureau. Le Covid-19, le télétravail et l’inflation ont changé l’économie de l’environnement de travail. La baisse du prix d’un bureau, constatée en 2021 (sur la base des données 2020), est toujours là en tendance, mais pour d’autres raisons que le ralentissement de l’activité ou la fermeture de sites, décidée pendant la pandémie.
En 2020, la baisse de la consommation d’électricité dans les entreprises avait été telle qu’elle avait absorbé la hausse du prix du kilowattheure. Avec la flambée des prix de l’énergie, ce scénario touche à sa fin.
Mais la baisse du coût de l’environnement de travail par poste devrait se poursuivre. C’est ce qu’ont révélé, mercredi 30 novembre, les « Buzzy Ratios » de l’Association des directeurs de l’environnement du travail (Arseg), à savoir les évaluations réalisées chaque année par les responsables des services généraux aux entreprises.
Pendant et depuis le Covid-19
Au travail, le mètre carré coûte désormais 681 euros, et chaque poste de travail 12 481 euros en moyenne, en tenant compte du loyer, des charges d’exploitation des immeubles, des équipements, des prestations des salariés, etc. Cela représente une baisse de 8 %. par mètre carré et 10 % par poste de travail au cours des cinq dernières années, et respectivement 18 % et 19 % depuis 2009.
L’étude Arseg 2022, menée auprès de 110 entreprises dont 44% en Ile-de-France, dresse le bilan de 92 371 postes de travail et 1,8 million de mètres carrés pour 115 464 salariés. La majorité des entreprises interrogées sont de grandes organisations de tous secteurs (commerce, transport, immobilier, banque, assurance, industrie, etc.) comprenant de 250 à plus de 2 000 postes de travail installés sur une surface d’au moins 5 000 mètres carrés.
Le moteur de la baisse des coûts – malgré la hausse des loyers et des assurances – est la réorganisation du travail pendant et depuis le Covid-19. Essentiellement grâce à deux composantes : les moyens et les services mis à disposition des salariés. Les moyens et équipements ont ainsi connu leur plus forte baisse depuis 2017 : 35 % par mètre carré et 36 % par poste de travail.
Numérisation et télétravail
Pourquoi ? « Digitalisation, réduction des déplacements professionnels et télétravail, répond l’Arseg. Le volume des déplacements est loin de retrouver son niveau d’avant crise sanitaire, car, avec l’arrivée massive des outils de visioconférence, la valeur ajoutée des déplacements est devenue un sujet central dans les organisations soucieuses de réduire leurs coûts et l’empreinte. carbone de leurs activités. » La numérisation et le télétravail ont également contribué, dans une moindre mesure, à la baisse de ce poste « moyens et équipements », via la réduction des fournitures et des impressions.
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