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C’est un retour à la normale pour les quelque quatre millions de salariés qui en bénéficient : le plafond d’utilisation journalière des titres-restaurant revient le vendredi 1euh juillet, à 19 euros.
Le doublement de ce plafond à 38 euros et l’autorisation d’utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés avaient été décidés à la fin du premier confinement en 2020. Alors que la crise sanitaire se poursuivait, le dispositif avait été reconduit à plusieurs reprises, la dernière fois en février jusqu’au 30 juin.
« Ces mesures ont dopé la consommation dans les restaurants » et « d’accélérer l’utilisation des tickets économisés par les salariés en raison des restrictions sanitaires », rappelle le ministère de l’Economie et des Finances. Mais « Aujourd’hui, ces deux causes se sont éteintes » et « le stock de billets est épuisé »les anciens billets 2021 ayant été remplacés par des billets valables en 2022, note le ministère.
Dix-neuf euros depuis 2014
Le montant payable en titres-restaurant retrouvera donc son plafond d’avant la crise sanitaire, à 19 euros. Il a été institué en 2014 par l’article R3262-10 du code du travail, selon lequel : « L’utilisation des chèques-repas est limitée à un montant maximum de dix-neuf euros par jour. Lorsque [ils] sont délivrés sous forme dématérialisée, le salarié est débité du montant exact à payer, dans la limite du montant journalier maximum mentionné. »
Jean-Michel Rousseau, qui préside la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR, composée de représentants des organisations professionnelles et des syndicats les plus représentatifs des employeurs et des salariés, des syndicats de restaurateurs et des entreprises émettrices de titres-restaurant), rappelle que ce montant a été fixé lors la dématérialisation des titres-restaurant, en 2014, lors du « choc de la simplification ».
« Dix-neuf euros, cela correspondait à la valeur faciale de deux titres-restaurant [au format papier] pour un repas « explique M. Rousseau. Depuis cette date, les titres restaurant au format papier coexistent avec les cartes rechargeables, qui fonctionnent comme une carte bancaire.
Il ajoute que le CNRT a tenté de faire bouger les lignes en adressant fin mai un courrier aux ministères de l’Economie et du Travail leur demandant d’augmenter définitivement le plafond journalier à 29 euros dans les restaurants, tout en recommandant de le maintenir à 19 euros avec les autres professionnels agréés pour le collecter (métiers de l’alimentation, distribution alimentaire, etc.). Mais il n’a pas obtenu satisfaction.
Utilisation réglementée par la loi
Le titre-restaurant reste ainsi fidèle à son histoire : il sert à financer la pause déjeuner. En 1913, une première loi introduit la restauration d’entreprise, rappelle le CNRT, mais le principe de chèque-repas (ou « bon repas ») est né au Royaume-Uni en 1950. Le concept a traversé la Manche en 1957 avant que le gouvernement de Georges Pompidou, convaincu par ce système de prise en charge de la restauration salariée, ne lui donne un cadre législatif en 1967.
Depuis, les conditions d’utilisation des chèques-repas ont évolué et s’assouplissent en les étendant aux collectivités publiques, aux achats de fruits et légumes ou de plats cuisinés frais, surgelés ou en conserve, salades et salades cuisinées. composées – mais elles restent strictement encadrées.
Selon les textes, ils sont destinés à fournir un repas aux salariés pendant leur journée de travail. Ils sont nominatifs – il est interdit de les céder à des tiers – et ne doivent être utilisés que les jours ouvrables, sauf pour les salariés appelés à travailler le dimanche ou les jours fériés. La loi n’autorise l’utilisation que d’un seul titre restaurant, même si, en pratique, il est possible de payer avec deux.
Enfin, ils ne doivent être utilisés que dans le département du lieu de travail du salarié bénéficiaire et les départements limitrophes, sauf indication contraire de l’employeur, etc. Un ensemble de règles plus ou moins respectées.
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