personal branding, créant l’identité parfaite

JJe suis différent, regarde comme je suis original ! Sur les réseaux sociaux, notamment professionnels, nous sommes toujours en campagne : nous devons sans cesse satisfaire et développer la communauté.

Certains se donnent beaucoup de mal pour attirer l’attention des recruteurs : se vendre comme un produit sur un faux site à la Amazon, en utilisant tous les codes du journal. Équipe y décrocher un boulot (un faux auto-entretien à l’appui), monter des clips vidéo pour rejeter une lettre de motivation, ou encore… courir vingt kilomètres dans Paris avec un GPS pour épeler les lettres du mot « alternatif ».

Au diable la modestie et l’humilité, vous devez prendre les choses en main pour montrer au monde que vous méritez le travail de vos rêves. dans image de marque personnelle consiste à se promouvoir de manière organisée dans la perspective d’une réussite professionnelle : cela se traduit par « l’autopromotion ». Le terme vient donc du marketing et du leadership. Positionnement, bataille de l’esprit. Comment être vu et entendu dans un endroit bondépublié en 1981 par deux théoriciens américains du management Al Rice et Jack Trout.

Il s’agit donc de gérer ses compétences, sa valeur ajoutée et sa publicité pour organiser son projet professionnel. Pour « conclure l’affaire » ou « prendre de la valeur » comme le ferait une bonne vieille entreprise, il faut se démarquer. Le résultat est une image de marque, sauf que le responsable marketing est la marque elle-même. Ce dernier est souvent exprimé par un titre de poste gonflé de sept mots, une photo de profil sérieuse mais pas trop sérieuse, une tenue élégante mais toujours décontractée et une toile de fond simple mais pas déprimante.

CV envoyé à l’antiquaire

Dans le monde du travail, deux scénarios se répètent. Le plus banal est que le top manager d’une entreprise (que ce soit une startup ou un membre du CAC 40) se vend sur son blog ou sur son compte LinkedIn, sort des publications « inspirantes » et généralement reconnues sur le droit à l’erreur ou son enfance difficile qu’il a su surmonter pour gagner désormais « 100 000 » (100 000 €) de salaire annuel. Cette « autorité » représente son entreprise. Il a beaucoup plus de personnes qui le suivent que le compte officiel de son entreprise, mais il se bâtit une réputation qui pourrait lui être très utile s’il choisit de faire cavalier seul.

Un autre profil est également indépendant, celui d’indépendant : ce dernier est plus susceptible de choisir de mettre en scène son travail et sa disponibilité afin d’obtenir de nouveaux clients.

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