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L’affaire est en désordre. Vingt mois après sa reprise par la Financière immobilière bordelaise (FIB), à la tête du tribunal de commerce de métropole de Lille, Camaïeu a été condamné en référé pour plus de 178.000 euros de loyers impayés à Poitiers, mercredi 8 juin. Le tribunal a accompagné sa condamnation avec une décision d’expulsion des locaux que la marque occupe dans la galerie marchande de l’hypermarché Leclerc, révèle le quotidien. La Nouvelle République.
« Camaïeu a fait appel »précis à Monde son avocat, Baptiste de Fresse de Monval. Ce recours suspend la décision d’expulsion. Mais ce jugement a fortement ébranlé la confiance des salariés dans l’entreprise et sa maison mère, FIB, une société créée par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon.
Car, ces derniers temps, les litiges entre la marque de vêtements pour femmes et ses loueurs se sont multipliés. Unibail-Rodamco-Westfield lui reproche de ne pas honorer ses baux dans les centres commerciaux Carré Sénart et Toison d’Or, que la puissante foncière gère à Melun et Dijon. Cora, qui exploite des galeries marchandes, a lancé une quinzaine de procédures de reprise pour les commerces situés à Nancy, Strasbourg, Colmar, Cambrai (Nord), Creil (Oise) et Rennes, selon nos informations.
L’ardoise de Camaïeu avec Cora s’élèverait à plus de 2 millions d’euros d’impayés. Celui avec Klépierre serait aussi de plusieurs millions d’euros, selon nos informations. Le grand propriétaire terrien a engagé une procédure devant le tribunal de commerce de la métropole de Lille pour impayés. Interrogée, la direction de Klépierre a déclaré ne pas avoir « vocation à commenter des informations de cette nature ».
« Ce mode de gestion semble systématique »
De source syndicale, Camaïeu ne paierait plus les loyers de près de la moitié de ses 517 magasins exploités en France. « Ce mode de gestion semble systématique », observe un avocat d’affaires (les personnes citées dont le nom n’apparaît pas ont souhaité rester anonymes). Bien que les impayés portent sur des périodes d’exploitation en 2022 ou fin 2021 durant lesquelles le gouvernement n’avait pas pris de mesures administratives de fermeture de magasins pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’enseigne « valoriser » et en « fait état » pour justifier ce non-paiement, rapporte cet avocat.
Depuis Roubaix (Nord), au siège de Camaïeu, Wilhelm Hubner, président d’Hermione People & Brands, centre des 1 098 magasins du groupe de Michel Ohayon exploités sous les enseignes Galeries Lafayette, Camaïeu, Gap, La Grande Récré et Go Sport, tient » d’abord « Rappeler « la situation de l’entreprise » depuis août 2020.
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