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Face à la généralisation du télétravail, des mesures exceptionnelles ont été prises en 2021 pour permettre aux travailleurs de taxer leur impôt sur le revenu 2020. Le gouvernement vient d’annoncer que cette mesure a été prolongée pour l’impôt sur le revenu en 2021.
En quoi cela consiste? Elle prévoit que les indemnités versées par les employeurs à leurs salariés pour couvrir leurs frais de télétravail, qu’elles prennent la forme d’indemnités, de remboursements forfaitaires ou de remboursements de frais réels, sont exonérées d’impôt sur le revenu à hauteur de 2,50 euros par jour, 55 euros par mois et 580 euros par an. La seule différence avec les chiffres utilisés en 2021 est que le plafond mensuel correspond à vingt-deux jours travaillés par mois, contre vingt jours en 2020, et le plafond annuel correspond à deux cent trente-deux jours travaillés, contre deux cents et vingt en 2020.
Le montant des salaires imposables étant pré-rempli, les salariés n’auront qu’à s’assurer qu’au moment de valider leur déclaration de revenus en mai-juin, ce montant ne comprend pas le montant des indemnités perçues par erreur. Mais le risque est faible.
Montant exact
Pour les salariés qui choisissent de déduire leurs dépenses réelles, ils peuvent également conserver ce forfait de 2,50 € par jour pour déduire leurs frais de télétravail ou économiser « leur nombre exact » si c’est plus rentable pour eux, dit Bersi.
En supposant qu’ils puissent justifier de deux cent trente-deux jours de travail à distance par an et déduire le montant maximum autorisé (soit 580 euros) et qu’ils n’aient engagé aucun frais autre que ceux liés au télétravail, le bénéfice procuré par cette déduction, sera toujours inférieur à l’abattement unique de 10 % lorsque son salaire annuel dépasse 5 800 €.
S’ils s’obstinent à déduire leurs frais réels, ils auront alors intérêt à déduire les frais réels engagés : frais d’abonnement (téléphone, Internet, etc.), achat de mobilier et de matériel informatique, frais liés à l’utilisation des locaux en à distance : loyer, électricité, eau, chauffage, taxes locales, assurance habitation, etc.
Et c’est là que les choses se compliquent.
Si l’on s’en tient au document d’information publié par Bercy en 2021, les charges liées à l’utilisation d’une pièce de votre logement (loyer, chauffage, électricité, etc.) ne sont pas entièrement déductibles, mais sont proportionnelles à la superficie. utilisées à des fins professionnelles par rapport à la surface totale des locaux et au prorata du temps de « télétravail » par rapport au nombre total d’heures par an (estimé à 8 760 heures !).
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