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Au coeur d’un été où l’Europe a déjà subi deux périodes de canicule, la Confédération européenne des syndicats (CES) plaide ce lundi 25 juillet pour l’adoption d’une loi qui fixerait une température maximale au travail sur le continent.
« Deux travailleurs sont morts d’un coup de chaleur en Espagne la semaine dernière. En France, pays qui ne plafonne pas les températures au travail, 12 personnes sont décédées des suites d’accidents du travail liés à la chaleur en 2020 », note la CES dans un communiqué. Le bilan a même augmenté jeudi en Espagne, les services d’urgence de la région de Madrid ayant annoncé le décès « à cause d’un coup de chaleur » d’un homme qui distribuait des tracts dans les boîtes aux lettres.
Cependant, « seulement une poignée de pays européens ont une législation pour protéger les travailleurs pendant les vagues de chaleur »avec « grands changements » d’un état à l’autre.
Une température optimale entre 16 et 24°C selon l’OMS
Selon les syndicats affiliés à la CES, les travailleurs belges dont les emplois sont physiquement exigeants ne peuvent pas travailler lorsque la température dépasse 22°C. La limite est fixée à 5°C de plus en Hongrie pour le même type de travail, tandis que la Slovénie plafonne la température à 28°C sur tous les lieux de travail. Or, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la température de travail optimale se situe entre 16 et 24°C.
✅ 16°C – 24°C : température normale de travail ❗️30°C : risque d’accident du travail augmenté de 5 à 7% ‼️38°C+ : risque de… https://t.co/ImWmt7zwQi
— etuc_ces (@EUROPEAN TRADE UNIONS)
« Les travailleurs sont chaque jour en première ligne face à la crise climatique, ils ont besoin de protections adéquates »met en garde le secrétaire général adjoint de la CES, Claes-Mikael Stahl. « Les conditions météorologiques ne se soucient pas des frontières nationales. C’est pourquoi nous avons besoin d’une législation européenne sur les températures maximales au travail »poursuit-il dans le communiqué.
La canicule qui a frappé l’Europe de l’Ouest à la mi-juillet a tué plus de 500 personnes en Espagne et battu de nombreux records de température en France, au Royaume-Uni et au Danemark. La multiplication des vagues de chaleur est une conséquence directe de la crise climatique selon les scientifiques, les émissions de gaz à effet de serre augmentant en intensité, durée et fréquence.
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