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Les salariées enceintes ou de retour de congé maternité sont encore trop souvent victimes de discriminations au travail, s’inquiète lundi 7 mars le Défenseur des droits, qui publie « guide juridique » rappeler aux femmes que la loi les protège.
« Nous prenons encore trop de décisions lorsque des femmes ne sont pas embauchées parce qu’elles sont enceintes, ne retrouvent pas d’emploi à leur retour de congé maternité, ou dont la période d’essai est interrompue pour cause de grossesse. » fustige Claire Edon, défenseure des droits de l’homme, dans un communiqué.
Sur les quelque 7 000 plaintes reçues l’année dernière dans des affaires de discrimination, 3,2 % « était dû à la grossesse ». « Beaucoup de gens pensent que ce type de discrimination est révolu, mais en fait, il est encore très important », Matilda Zilberberg, responsable des questions d’emploi au Défenseur des droits de l’homme, abonde.
En publiant un guide juridique (disponible ici) sur ces questions, l’organisation espère que les femmes pourront « savoir qu’ils sont discriminés ». Ceux qui saisissent le Défenseur des droits ou les tribunaux ne sont que « le sommet de l’iceberg » car beaucoup arrêtent de se plaindre de peur de perdre leur emploi, ajoute M.moi Silverberg.
Il n’y a pas le droit de poser des questions à la candidate sur la grossesse en cours ou souhaitée
Le Guide juridique, publié lundi, veille de la Journée internationale de la femme, revient sur les nombreuses situations dans lesquelles les travailleuses peuvent être blessées parce qu’elles attendent un bébé ou sont en congé de maternité, et rappelle toutes les interdictions qui pèsent sur l’employeur. .
Celui-ci n’est pas éligible « interroger la candidate sur sa grossesse actuelle ou future », refuser d’embaucher une femme en raison de sa grossesse, ainsi que licencier une employée en raison de sa grossesse. Dans ce dernier cas, une exception est prévue en cas de faute grave de la personne concernée, mais cette faute ne doit toujours pas être liée à la grossesse : en d’autres termes, « certains comportements, comme la fatigue ou l’irritabilité liée à la grossesse, ne sont pas des motifs acceptables » pour licenciement.
Dans certains cas, une salariée peut avoir le droit de faire valoir en justice qu’elle a subi une forme de harcèlement discriminatoire : par exemple, si, après l’annonce de sa grossesse, la direction a brusquement changé d’attitude à son égard, multipliant les récriminations et déstabilisant les réunions.
Au civil (au prud’homme), la charge de la preuve est renversée, soulignent les auteurs du guide juridique : un salarié n’est pas tenu d’apporter la preuve irréfutable d’une discrimination alléguée, mais seulement de créer « doute raisonnable » dans l’esprit du juge.
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