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Les salariés du groupe La Provence espéraient connaître le nom de son nouveau propriétaire début 2022. Deux mois après le dépôt de deux offres publiques d’achat du quotidien marseillais et Kors Matin auprès du tribunal de commerce de Bobigny, qui connaît de la liquidation des actifs du groupe Bernard Tapie (GBT), restent dans le flou et s’en inquiètent publiquement :
« Pourquoi n’avons-nous toujours pas accès aux offres ? Quelles sont les modalités de la procédure ? Quelles garanties avons-nous que les intentions communiquées verbalement par les acheteurs seront préservées ? »
Pour Jérôme Laurent, élu Force ouvrière et secrétaire du comité socio-économique (CSE) du groupe, les questions s’accumulent et restent sans réponse malgré ses demandes répétées. Le mercredi 26 janvier, une assemblée générale et une conférence de presse permettront aux employés de faire part de leurs préoccupations. Dans un communiqué vicieux diffusé la veille, les sections FO et CGT Kors Matin préoccupé par la possibilité scandale social, démocratique et juridique ».
« Canards sans tête »
« Nos journaux sont des canards sans tête et ne peuvent initier aucun investissement. Tout retard de remboursement est préjudiciable car leur situation financière se dégrade. résume l’élu du syndicat. Afin de contraindre le tribunal de Bobigny à les contacter, les représentants de l’appareil ont voté à l’unanimité le 24 janvier lors d’un examen extraordinaire pour lancer une procédure d’information et de consultation.
« Si ce dossier n’est pas résolu dans les prochains jours, il faudra envisager la mise en place d’une administration provisoire. »
Mandataire légal désigné par le Tribunal de Commerce de Marseille pour accompagner la vente, Frédéric Avasery a écrit aux tribunaux compétents pour les mettre en garde : degré de désordre » employés et « fragilité » encadrement. « Si ce dossier n’est pas résolu dans les prochains jours, il faudra envisager sérieusement la perspective d’une administration intérimaire. « , il déclare dans une lettre consultée Paix.
Depuis le 30 novembre, la situation ne cesse de s’aggraver. Ce jour-là, deux repreneurs ont déposé des offres de rachat de 89 % des actions détenues par l’ancien président de l’OM, décédé le 3 octobre 2021 : le groupe CMA CGM, géant du transport maritime dirigé par Rodolphe Saadé, et NJJ, la holding Xavier Niel (actionnaire individuel Paix), déjà propriétaire de 11% Provence via sa filiale Avenir Développement. Deux mois plus tard, les enveloppes contenant les offres et les projets de reprise ont été retirées et une autre couverture légale a été ouverte.
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