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Loin des polémiques qui avaient secoué l’Assemblée nationale il y a trois ans sur le sujet, les députés ont voté à l’unanimité, jeudi 2 mars au soir, en faveur d’une prolongation du congé minimum pour le décès d’un enfant. , le faisant passer de cinq à douze jours dans le code du travail.
Un amendement du groupe La France insoumise (LFI) a été adopté en ce sens, dans le cadre de l’examen d’un projet de loi du groupe Horizons qui vise à améliorer l’accompagnement des familles d’enfants gravement malades. Le député d’Ille-et-Vilaine Frédéric Mathieu (LFI) a défendu cette prolongation, nécessaire pour « Démarches administratives complètes » Et « matériel » autour d’un décès. « Aucun jour de congé ne remplacera jamais la perte d’un enfant »a-t-il également souligné.
Le code du travail prévoit actuellement cinq jours pour le décès d’un enfant, ou sept jours ouvrables s’il avait moins de 25 ans. Pour le décès d’un enfant de moins de 25 ans, un « congé de deuil parental » huit jours supplémentaires, fractionnables, partiellement pris en charge par la Sécurité Sociale.
Le rejet par l’Assemblée nationale, il y a trois ans, d’une prolongation du congé dans le code du travail, proposée par le député du Nord Guy Bricout (à l’époque membre du groupe UDI et des indépendants), avait suscité un vague d’indignation, et la ministre du Travail de l’époque, Muriel Pénicaud, se retrouve sur la sellette.
Congé après annonce du handicap d’un enfant également allongé
Les députés ont évité, jeudi soir, de reproduire un tel épisode, mais le rapporteur Paul Christophe (Horizons, Nord) s’est dit « assez gêné » que cette modification s’inscrit dans le cadre d’un texte visant à « pour protéger les parents d’un enfant vivant ». Il a plutôt invité, mais en vain, à faire le point sur la provision de 2020. Le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, a souligné que« On ne peut qu’être d’accord sur ce sujet » congé de deuil, et s’appuyait sur le » sagesse « de l’Assemblée nationale.
Examiné en première lecture, le projet de loi sur « la protection des familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap, ou victimes d’un accident particulièrement grave » a également été adopté à l’unanimité et doit maintenant passer au Sénat, ainsi complété. Elle prévoit de porter de deux à cinq jours la durée pour les parents du congé pour signaler la survenance d’un handicap ou d’une pathologie chronique d’un enfant.
Le texte prévoit également d’interdire le licenciement de tout salarié parent concerné, de faciliter l’accès au télétravail voire de le maintenir dans le logement, sous conditions, en cas de renouvellement de bail.
Les députés du Rassemblement national ont provoqué une large désapprobation en présentant des amendements afin de réserver certaines mesures aux parents, dont au moins un est de nationalité française. M. Combe a dénoncé une « l’inhumanité sans limite ».
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