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La Première ministre Elisabeth Borne a assuré, vendredi 14 avril, que le salaire minimum augmenterait « d’un peu plus de 2% » à 1euh May et a appelé les entreprises à « renégocier les grilles salariales ». Le Premier ministre a fait cette annonce lors d’un déplacement dans un hypermarché des Hanches (Eure-et-Loir).
Le salaire minimum bénéficie chaque année d’une augmentation mécanique à 1euh janvier qui tient compte de la hausse des prix pondérée pour les 20% de ménages aux revenus les plus faibles. Mais des réévaluations interviennent également en cours d’année dès que l’inflation dépasse 2 %.
Cependant, l’inflation a atteint 5,7% en mars, ce qui conduira mécaniquement « à une revalorisation du salaire minimum à 1euh mai d’un peu plus de 2 % ». Cette hausse sera précisément de 2,19%, a indiqué le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt à l’Agence France-Presse (AFP). Le SMIC mensuel net sera ainsi augmenté de 30 euros, à 1 383 euros pour un équivalent temps plein.
Au cours de cette visite, M.moi Borne a appelé les entreprises à « renégocier au plus vite les grilles salariales » pour les salariés afin que les salariés qui gagnent un peu plus que le SMIC ne soient pas pénalisés.
« Panier anti-inflation »
Accompagné de la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire, le Premier ministre a également assuré que le « panier anti-inflation » mis en place par la grande distribution a permis d’éviter une forte hausse des prix.
« Grâce au trimestre anti-inflationniste, avec cet engagement des distributeurs à réduire leurs marges pour protéger le pouvoir d’achat, nous avons pu éviter cette flambée des prix des produits alimentaires et d’hygiène »a déclaré le chef du gouvernement.
Cette évolution intervient après la publication par l’INSEE des estimations définitives de l’inflation pour le mois de mars, tirée par la flambée des prix alimentaires, son principal moteur.
Dans les rayons d’un hypermarché, Elisabeth Borne a été interrompue à plusieurs reprises par quelques manifestants. « On ne veut pas 64 ans », « 49.3, on n’en veut pas », criaient certains. Mais le Premier ministre a aussi su engager le dialogue avec les clients, se disant « lucide » à la force du défi.
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