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![Lors d'un salon de l'emploi, à Tourcoing (Nord), le 4 octobre 2018.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/05/Le-gouvernement-lance-une-contre-offensive-pour-attirer-de-nouveaux-candidats.jpg)
![Lors d'un salon de l'emploi, à Tourcoing (Nord), le 4 octobre 2018.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/05/Le-gouvernement-lance-une-contre-offensive-pour-attirer-de-nouveaux-candidats.jpg)
Stanislas Guerini s’est donné. Pour le premier salon consacré à l’emploi public depuis 2016, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique a enchaîné tables rondes et déambulations parmi la cinquantaine de stands installés à Station F (incubateur de start-up créé par Xavier Niel, également actionnaire individuel de la Monde), à Paris, jeudi 4 mai. Objectif : lancer une campagne de recrutement et vanter les mérites de l’administration aux 5 000 visiteurs inscrits, dont 40 % de chômeurs, 40 % de fonctionnaires en reconversion et 15 % d’étudiants.
Car, affectée par des difficultés récurrentes à attirer les jeunes, la fonction publique compte actuellement 58 000 postes vacants. Alors que le gouvernement tablait sur un effectif stable en 2022, il a en réalité constaté une baisse du nombre de fonctionnaires de 5 800 postes en raison de problèmes de recrutement.
Jeudi matin, lors d’une table ronde ouverte aux visiteurs du salon, M. Guerini a lancé « une contre-offensive pour la fonction publique, pour montrer à quel point nous pouvons être les employeurs les plus attractifs du pays, vous proposer des emplois… » Parce que, a-t-il admis, « rarement dans l’histoire de la fonction publique on a eu besoin de vous ». Défis « que nous devons reprendre ensemble »a souligné le ministre, ont « jamais été aussi grand : écologique, numérique, démographique… » Et ainsi, « nous avons besoin du retour de la puissance publique sur nos territoires ».
« Mille métiers »
Il s’est alors vanté « les carrières et la diversité des métiers les plus incroyables ». « Il y a mille emplois dans la fonction publique », a-t-il martelé. Troisième message : celui-ci « est en train de changer, bien plus vite et plus fort que ce que laisse présager notre débat public ». « J’en ai marre du ‘official bashing' », il soupira. Affirmant à plusieurs reprises qu’il n’avait pas « sans tabous »le ministre a promis de déplacer les concours, de permettre la titularisation directe des apprentis, de valoriser le mérite, de proposer « espaces de coworking » ou la prévention de l’usure professionnelle. Le matin même sur France 2, M. Guerini avait annoncé qu’il rencontrerait prochainement les syndicats pour discuter des augmentations de salaire.
Dans les travées du salon, les exposants ont tenté de mettre en avant les opportunités offertes par l’administration. La gendarmerie nationale envisage de recruter 12 000 personnes en 2023 : c’est 2 000 de plus que d’habitude en prévision des JO de 2024. Ce type de salon est important, estime le maréchal des logis Loris Méchin, recruteur. Cela permet, dit-il, de montrer la diversité des trois cents métiers proposés par la gendarmerie, « pour expliquer le sens de notre institution, nos valeurs car les gens nous confondent souvent avec la police ».
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