[ad_1]
JHierry Marx a quelque peu délaissé son piano de grand chef étoilé pour se jeter dans l’arène politique : en octobre, il a pris la présidence de l’Union des métiers et industries de l’hôtellerie (UMIH) pour défendre un secteur qui n’est toujours pas récupéré de l’hémorragie des salariés liée à la pandémie de Covid-19. Avec son visage d’ancien parachutiste – qu’il était au Liban – et sa voix douce, il dit les choses sans détour. Son combat aujourd’hui est le « régularisation rapide » de nombreux étrangers sans papiers travaillant dans des activités importantes pour l’économie française.
« Lacunes »
Ancienne revendication de son syndicat, il la réitère dans un entretien avec le Journal du dimanche du 4 décembre. M. Marx estime qu’il y a deux cent mille postes vacants en cuisine et en salle dans la restauration, situation identique dans l’hôtellerie pour le service, le nettoyage ou l’accueil. « Ces pénuries de personnel empêchent le développement de l’activité »tandis que « les besoins vont augmenter »il prévient.
A sa grande surprise, ces activités ne figurent pas sur la liste des « emplois en pénurie », où les travailleurs sans papiers pourront bientôt bénéficier d’un titre de séjour. » spécifique « l’une des mesures phares du projet de loi sur l’immigration soumis au Parlement début 2023.
Cette liste, créée en 2008, sera mise à jour en fonction du marché de l’emploi. Les employés n’auront plus à demander un nouveau permis de travail s’ils changent d’employeur. Le gouvernement dit qu’il veut travailler « le premier lieu d’intégration des étrangers ». L’hôtellerie-restauration n’est pas la seule à avoir recours à des immigrés clandestins, souvent présents en France depuis de nombreuses années avec leur famille. Ils occupent aussi des emplois boudés par les Français dans les services à la personne, le bâtiment, les travaux agricoles, la propreté ou la logistique.
A l’extrême droite et une partie de la droite, qui dénoncent une « demander de l’air » migration, M. Marx rappelle qu’un salarié sur cinq de son secteur vient d’ailleurs. Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, enfonce le clou, dimanche, dans Le Parisien – Aujourd’hui en Francevouloir être « lucide » : nombre de professions ne fonctionneraient pas sans l’immigration. Cette longue histoire remonte à la fin du 19e siècle, lorsque l’exode rural n’empêche pas les Italiens et les Polonais de venir travailler dans les mines et usines françaises. Depuis, il n’a cessé de se réécrire.
[ad_2]
Source link