[ad_1]

jeL’entreprise est une grande famille. En effet, il y a beaucoup de polémiques, tant en réunion qu’à table : il arrive que des parents-patrons « coupent la nourriture » à leurs enfants-employés, les « jettent », il arrive que la direction attribue des primes individuelles en fonction des résultats . comment les parents répartissent l’argent de poche selon les bonnes notes. Quand on y pense, les similitudes sont frappantes, mais la métaphore familiale est toujours utilisée dans les affaires de manière positive.
Certains managers ont même trouvé une formule pour donner vie à ces liens filiaux qu’ils aimeraient créer : l’« ADN » de l’entreprise. Sa mission est de se démarquer dans un univers où les bureaux se ressemblent. C’est la recette maison, l’histoire, le positionnement, peut-être la méthode – surtout managériale – qui explique pourquoi les choses se passent si bien et pourquoi ce candidat hésitant devrait rejoindre l’aventure.
L’ADN est indissociable de la marque employeur : en inscrivant ses commandements sur le papier (parfois dans la charte ou sur les murs du siège social), l’entreprise révèle ainsi sa nature biologique profonde. Alors que l’ADN est souvent comparé à la culture d’entreprise, certains experts, comme le blog de BNP Paribas, suggèrent de considérer les deux termes comme complémentaires : la culture concerne surtout les pratiques managériales et la manière dont le travail se fait concrètement au quotidien. L’ADN, en revanche, supervise pompeusement la culture : cet acide désoxyribonucléique est « nom du cerveau » François Rabelais (Gargantua, 1534), ce qui se cache derrière l’os ou la façade visible de tous.
Kodak, bon exemple
La métaphore biologique est un peu contre-intuitive : si l’ADN se substitue à l’identité d’une entreprise, cela signifie que cette identité est déterminée et difficile à développer… Changer de cœur de métier signifierait-il trahir sa nature ? Pas question, c’est la sélection naturelle ! Des espèces émergent et la thérapie génique devient une opportunité pour la famille corporative. Si les virus ont leurs propres variantes, il est tout à fait possible qu’il y ait des mutations dans l’ADN. Pour sauver l’espèce, il faut changer pour conquérir de nouveaux marchés sans trop sacraliser le passé : Kodak, pionnier de la photographie tombé en ruine à l’ère du numérique, est un bon exemple d’ADN qui n’a pas réussi à muter pour l’instant.
Donc l’ADN se résume à une vision commune, pour le dire en bon français, à la gestion (« la gestion »), devise (« devise »), exprimée en valeurs. Toutes les protéines qui composent la double hélice d’ADN sont des « valeurs » qui constituent l’identité de la boîte. Le plus souvent, ils relèvent de la signification: « Qui sommes-nous ? Dans XXX, vous rejoindrez une bonne équipe [avons-nous déjà vu un recruteur mettre en avant l’antipathie qui règne dans son open space ?]qui se battent pour un monde meilleur ». Courage et innovation, souvent accompagnés de citations savoureuses, comme dans cette startup : « Bien sûr, il y a des risques. Mais le risque est ce qui anime la vie. —Haruki Murakami. La responsabilité sociale et environnementale peut enfin entrer dans le codage du génome.
Il vous reste 11,23% de cet article à lire. De plus uniquement pour les abonnés.
[ad_2]
Source link