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La métropole de Lyon s’apprête à introduire la semaine de quatre jours dans l’organisation du temps de travail de ses agents. La mesure débute par une expérimentation d’un an, mise en place dès la rentrée 2023. Il concernera dans un premier temps 5 500 agents, sur les 9 600 salariés de la fonction publique territoriale de la deuxième métropole de France. Menée sur la base du volontariat, cette expérimentation propose trois scénarios possibles de répartition du temps de travail : quatre jours par semaine, quatre jours et demi par semaine, ou une alternance de quatre et cinq jours par semaine.
A travers ces formules, chaque salarié pourra choisir la durée de ses journées de travail. Le montant total de travail restera le même, conformément à la législation, sachant que la collectivité est tenue d’appliquer le seuil légal de trente-cinq heures par semaine. La réforme concerne, dans un premier temps, cent vingt départements de la métropole lyonnaise. Elle ne s’applique pas à certaines fonctions dont les horaires sont imposés, comme la collecte des déchets, organisée en 3/8. Sa généralisation est prévue à partir de septembre 2024.
Les écologistes ne se préoccupent pas seulement de l’environnement, ils savent aussi mener une politique sociale offensive. C’est essentiellement le sens politique que Bruno Bernard (Europe Ecologie-Les Verts), le président de la métropole, veut donner à cette décision. « Les écologistes ont toujours été favorables à la semaine de quatre jours. C’est aussi une demande des syndicats. Après avoir géré le Covid et les formules de télétravail, nous engageons cette réforme de fond à l’échelle de la métropole la plus importante après Paris.précis à Monde Bruno Bernard.
Pour l’élu écologiste, cette possibilité de la semaine de quatre jours aura « l’avantage de rendre l’emploi plus attractif »tandis que les collectivités locales sont confrontées à des problèmes de recrutement. « Le contexte social est difficile avec la réforme des retraites et la hausse de l’inflation, nous nous engageons à préserver le pouvoir d’achat et la qualité de vie au travail de nos agents », argumente Bruno Bernard.
Renforcer l’égalité des sexes
Après avoir analysé les mesures comparables prises à Grenoble, Lille ou Annemasse (Haute-Savoie), mais aussi dans le secteur privé, comme au sein du groupe lyonnais LDLC, leader de la vente de matériel informatique, la métropole de Lyon souhaite gagner en efficacité , en espérant notamment réduire l’absentéisme. « Nous allons adapter les horaires pour que chaque agent gagne en qualité de vie tout en préservant un service public optimal pour nos habitants »précise Zémorda Khelifi lors de la présentation du dispositif, mardi 9 mai.
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