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Voici une série d’études susceptibles de conforter dans leurs convictions tous ceux qui militent pour un recul de l’âge légal de la retraite. A partir de 2040, la population active pourrait diminuer en France. Cette tendance avait certainement été « anticipé », mais dans une moindre mesure, comme l’indiquent des documents qui seront débattus jeudi 7 juillet, lors d’une réunion du Conseil d’orientation des retraites (COR). Une telle évolution mérite l’attention, car elle aurait pu « un impact négatif sur la situation financière » les régimes de retraite.
La population active désigne les personnes qui travaillent et celles qui sont au chômage (c’est-à-dire sans emploi, à la recherche d’un emploi et immédiatement disponibles pour le combler). En 2021, ils étaient 30,1 millions. Leur nombre continuerait d’augmenter dans les années à venir, mais moins vite et pour moins de temps que prévu, selon des simulations dévoilées le 30 juin par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). En 2040, ils seraient 30,5 millions, soit 400 000 de plus en près de deux décennies, puis la baisse s’amorcerait, pour ramener les effectifs à 29,2 millions en 2070.
Dans ses précédents calculs effectués en 2017, l’Insee arrivait à des résultats très différents. Son script dit « central » – le plus souvent retenu – tablait sur une augmentation continue depuis un demi-siècle : 29,5 millions en 2015, 31,1 millions en 2040, 32,1 millions en 2070. Le COR, dans son dernier rapport annuel publié en 2021, avait fait de nouvelles projections, basées notamment sur sur des hypothèses de faible fécondité. Un exercice qui avait abouti à des chiffres orientés à la baisse à partir de 2040 : 31,5 millions cette année-là, puis 30,6 millions en 2070.
Moins de cotisants et plus de retraités
A terme, ce serait moins : 29,2 millions en 2070, donc, si l’on en croit les données publiées le 30 juin par l’Insee. Ces révisions sont dues à plusieurs raisons. Tout d’abord, souligne le COR, le « nombre de femmes en âge de procréer » est moins important que prévu, ce qui pèse alors sur le « nombre prévu de naissances » et, en fin de compte, sur la main-d’œuvre. Deuxième facteur à prendre en considération : le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre le nombre de personnes entrant sur le territoire et le nombre de personnes qui en sortent. Ce paramètre serait plus faible, avec – notamment – moins d’individus en âge de travailler ou à la recherche d’un emploi.
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