Elle aimerait commencer sa vie professionnelle différemment. Mais le premier jour du premier emploi de Diane (noms des répondants changés), lundi 3 janvier, a coïncidé avec l’engagement du gouvernement de travailler à distance au moins trois jours par semaine et, si possible, quatre jours pour faire face au raz-de-marée. Omicron. Embauchée comme auditeur pour un grand cabinet de conseil anglo-saxon, la jeune femme de 25 ans s’est rendue lundi à son « jour d’accueil » pour recevoir son matériel, mais depuis, tout se passe à distance depuis encore au moins quinze jours. . « C’est déprimant de ne rencontrer personne et de passer mes journées à Google Meet, je me sens stressé de ne pas pouvoir partager mes impressions et mes questions avec les autres. » dit Diane. Il devrait commencer à fonctionner le lundi 10 janvier. » plus [elle] n’a pas rencontré [s]nous sommes le chef d’équipe, elle [s]euh sen[t] un peu perdu »…
De nombreux Français espéraient que la nouvelle année réunirait le collectif de travail. Les déclarations du Premier ministre du 27 décembre 2021 les obligent à se réconcilier avec le télétravail imposé, symbole d’une crise sanitaire dont on ne voit aucune issue. « Le travail à distance forcé affecte au maximum un employé sur deux, et pour beaucoup d’entre eux, cette séquence ne changera pas fondamentalement la situation, car ils travaillaient déjà à domicile plusieurs jours par semaine., relativise Anne-Sophie Godon, directrice des services sociaux de Malakoff Humanis. Tout d’abord, pour la première fois, cette mesure est limitée dans le temps, sur une courte période. Quand on connaît la date de fin de la séquence, il est plus facile de la supporter. « Dans son message, le gouvernement a immédiatement précisé que cet appel obligatoire au télétravail durera trois semaines, à compter du 3 janvier.
« La seule pensée de la visioconférence me donne une crise de panique. » Anaïs, ouvrière parisienne de 30 ans
« Cependant, ça m’a énervé, déclare Luc, 50 ans, chef de projet chez Orange dans l’Est de la France. Je comprends la logique du gouvernement, mais je souffre, je me sens comme un pion. Peu nous importe si cela me convient ou non, si je suis bien installé à la maison. Je dois presque me trouver des excuses pour ne pas aimer le travail à distance. « Ses collègues l’apprécient. « Beaucoup vivent dans des maisons en dehors de la ville, – souligne-t-il. Moi, je suis urbain, je fais du vélo, je ne connais pas les embouteillages. Par contre, à la maison, je dois m’asseoir dans le salon pour travailler et ma femme est fatiguée. «
Il vous reste 70,72 % de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.