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Âge de départ, pénibilité, régimes particuliers, la Première ministre, Elisabeth Borne, dévoilée jeudi 1euh décembre dans une interview avec Parisien les contours de l’épineuse réforme des retraites, qui sera présentée aux partenaires sociaux à partir du 15 décembre. Le chef du gouvernement doit également réunir les ministres sur ce dossier vendredi à 15 heures.
« Les chiffres sont là, ils sont implacables. Nous avons un déficit qui dépassera 12 milliards d’euros en 2027 et qui continuera de se creuser si nous ne faisons rien.a expliqué le Premier ministre au Parisien. L’âge de la retraite à 65 ans reste l’objectif de l’exécutif, souligne Mme Borne, qui rappelle qu’il s’agit d’un « engagement à la campagne ».
« Le relèvement progressif de l’âge de la retraite de 62 à 65 ans d’ici 2031 est ce qui ramènera le système à l’équilibre d’ici dix ans », insiste-t-elle. Cependant, « le dernier cycle de pourparlers, qui se concentre précisément sur cette question, mené par [le ministre du travail] Olivier Dussopt avec les partenaires sociaux, ne fait que commencer »explique le chef du gouvernement, précisant que « s’il y a une autre voie proposée par les organisations syndicales et patronales qui permette d’arriver au même résultat, nous l’étudierons ».
La proposition initiale d’Emmanuel Macron était de relever progressivement l’âge de la retraite à 65 ans, mais il s’était depuis dit » ouvert « un report à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation.
Qui sera concerné par cette réforme ? Dans son interview à Parisienla locataire de Matignon affirme qu’elle « s’appliquera à partir de l’été 2023 »à commencer par ceux qui sont nés « dans la seconde moitié de 1961 ».
Le principe des carrières longues maintenu
Une autre question qui semble résolue est celle des régimes spéciaux. « La logique de cette réforme est que les nouveaux embauchés issus des régimes spéciaux seront affiliés au régime général d’assurance vieillesse, comme tous les salariés du secteur privé »lancé Mmoi Obtus.
Et les carrières longues ? « Le principe sera maintenu et même assoupli pour ceux qui ont vraiment commencé à travailler très tôt »promet Elisabeth Borne. « Dans ce cadre, nous souhaitons également prendre en compte les périodes de congé parental dans le calcul de la durée de cotisation. »
Le Premier ministre s’engage également à maintenir « l’âge d’annulation de la remise » à 67 ans comme aujourd’hui.
Une fois passées les réunions avec les syndicats, la Première ministre, Elisabeth Borne, dévoilera ses arbitrages durant la deuxième semaine de décembre. Juste avant les vacances de Noël, une période peu propice à la mobilisation des salariés.
La présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a promis vendredi de faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites « dans l’hémicycle ou dans la rue ». « Pour nous, c’est toujours non. Comme 80% des Français, on n’en veut pas et on va leur faire battre en retraite dans l’hémicycle ou dans la rue »a prévenu le député sur RTL.
Mmoi Panot a déjà annoncé la participation de son mouvement à une manifestation le 21 janvier, sans exclure d’autres mobilisations auparavant. « On va se coordonner avec les différentes organisations, j’ai vu qu’il y avait un appel des organisations de jeunesse pour le 21 janvier, La France insoumise sera là », elle a expliqué. Elle revendiquait également le droit de faire « obstruction » à l’Assemblée en déposant une multitude d’amendements.
Elisabeth Borne affirme, pour sa part, « pouvoir trouver un chemin » avec le parti Les Républicains (LR) sur cette réforme controversée des retraites. « Je n’ai pas toujours eu un accueil enthousiaste de la part de certaines personnes » présidents de groupes parlementaires, « mais je pense qu’avec d’autres, Les Républicains par exemple, on devrait pouvoir trouver un moyen. »
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