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« Prenez des choses qui peuvent se salir. Il fait froid le matin, prenez des vêtements chauds avec vous. Et puis regardez attentivement les prévisions météorologiques. Certains jours, il peut pleuvoir. » Ce lundi 11 avril, un tournage de l’Association des Accompagnants Migrants Insertion (AMI) a eu lieu à Nantes. Journée d’accueil pour la cueillette du muguet, souvent synonyme de premier contrat de travail, rémunérée au Smic horaire brut (majoré les dimanches et jours fériés), pour les étrangers bénéficiant du statut de réfugié mais ne maîtrisant pas encore le français à postuler pour un large éventail de emplois. MAIS » négocier » notamment pour les demandeurs d’asile récemment entrés sur le territoire, qui peuvent demander au préfet de se retirer pour mener à bien cette mission.
En effet, la collection de muguet, qui regroupe une quinzaine de producteurs indépendants des Pays de la Loire, implantés principalement en Loire-Atlantique, souffre d’une grave pénurie de main-d’œuvre. Au plus fort de la campagne, environ 7 000 travailleurs saisonniers ont été mobilisés. La campagne spécifiée est concentrée sur une dizaine de jours et assure la production de 60 millions de fils, soit 85% du marché national et un chiffre d’affaires d’au moins 20 millions d’euros.
Supervision des procédures
Preuve des tensions affectant le secteur : le recours à l’emploi des mineurs de 16 ans est confirmé. Dès lors, AMI est « chargée » de trouver 400 saisonniers étrangers. Pour le moment, l’ensemble des « chapeaux » est de 240 personnes. La grande majorité des Érythréens, des Soudanais et des Guinéens. Il y a peu d’Ukrainiens à ce stade, souvent ils sont soutenus par une autre structure. Pendant un moment, Catherine Libo, présidente et fondatrice d’AMI, a cru que les autorités allaient fermer son association d’un seul coup. Début avril, la préfecture a retardé la délivrance des autorisations de travail (la préfecture, interrogée à ce sujet, s’est réfugiée derrière « période de réserve » à cause des élections).
Le principe de réalité a prévalu et l’expérience de l’AMI a été reconnue : puisque, en plus de désigner des coachs qui emmènent les candidats à la cueillette du muguet dans les fermes, l’association assure dans un premier temps le suivi des démarches administratives des candidats puis la signature des contrats, la constitution de la composition des équipes s’applique et sélectionne les profils introduits en poste de responsable de dotation.
« On sent qu’il y a des élections, parce que le climat s’est considérablement resserré, soufflé Mmoi Ou alors. Il fallait se battre pour montrer que les industriels n’avaient pas assez d’armes et qu’il était impossible de travailler sans étrangers. » Fin avril, la course contre la montre commence. De plus, le muguet est précoce cette année.
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