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Plusieurs fois par semaine, Léa Chaussinand, 25 ans, se connecte à How I Met Your Planet, une plateforme d’emploi « à impact positif »., qui propose des centaines d’offres d’entreprises dont les valeurs coïncident avec les siennes. La jeune diplômée d’un master en management de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne a aménagé son compte selon les thématiques qui lui tiennent à cœur et mène ses recherches presque exclusivement sur le site. « Je veux que mon futur employeur fasse quelque chose de positif pour l’environnement ou la société ; ici, je sais que je ne rencontrerai aucune entrepriseelle dit. C’est rassurant de ne pas avoir à me poser mille questions sur l’authenticité de l’engagement de ces employeurs potentiels. »
C’est justement pour « simplifier » la vie de Léa et d’autres diplômés qui entrent sur le marché du travail qu’Edouard Ewbank et son associé Thibaud Halpern, tous deux âgés de 27 ans, ont créé How I Met Your Planet. Après leurs études en école de commerce, avec une spécialisation en RH pour l’un et en gestion de projet pour l’autre, les jeunes s’interrogent sur leur avenir.
« Lire le Manifeste étudiant pour un réveil écologique, publié en 2018, était un choc électriqueexplique Edouard Ewbank. Je me souviens d’une phrase en particulier : « Qu’est-ce que cela signifie de se déplacer à vélo quand on travaille aussi pour une entreprise dont l’activité contribue à l’accélération du changement climatique ou à l’épuisement des ressources ? On s’est dit qu’il fallait absolument réussir à trouver des employeurs et des métiers qui correspondaient aux attentes de la jeunesse d’aujourd’hui. »
Le nom de la plateforme, lancée en 2019, est un clin d’œil à la série américaine Comment j’ai rencontré votre mère, dans lequel un personnage raconte à ses enfants la genèse de son histoire d’amour avec leur mère. Ici, l’ambition est de permettre aux candidats de pouvoir raconter à leurs descendants comment ils ont participé à la sauvegarde de la planète à travers leurs métiers. « Nous ne travaillons qu’avec des entreprises qui veulent résoudre un problème social ou environnementalpoursuit Edouard Ewbank. Consommation alternative, mobilité durable, insertion et inclusion… L’impact peut prendre plusieurs formes. »
Un plus grand besoin de sens
La start-up, qui compte six salariés à temps plein et deux freelances, n’est pas la seule à s’être investie sur le segment du recrutement engagé. L’autre site de référence s’appelle Jobs That Make Sense., de l’association Make Sense, qui vise à autonomiser les jeunes par le volontariat ou l’entrepreneuriat social. Depuis son lancement en 2014, il séduit un public de plus en plus nombreux. « Avec la crise du Covid-19, nous sommes encore plus conscients de ce besoin de sensanalyse Fabien Secherre, en charge du marketing et de la communication. Le profil des candidats évolue et on voit plus de trentenaires en reconversion, même si la majorité de nos utilisateurs sont bac+5 en insertion professionnelle. »
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