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Tribune. Les réformes visant à promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ont toujours touché tous les secteurs de l’économie. Mais les résultats de ces politiques varient fortement selon les secteurs, ce qui devrait inciter les pouvoirs publics à adopter des approches plus ciblées.
En effet, malgré le fait que les hommes gagnent aujourd’hui en moyenne 16 % de plus que les femmes, à durée de travail égale, cet écart dépasse 50 % dans certains secteurs d’activité bien définis, par exemple dans la finance, non bancaire. Les sociétés de gestion d’actifs, les fonds d’investissement et les sociétés de crédit à la consommation sont parmi les plus conservateurs à cet égard.
Bien sûr, ces chiffres ne sont pas calculés « ceteris paribus ». Ces différences reflètent les positions à différents niveaux occupées par les hommes et les femmes. Mais on peut se demander pourquoi les entreprises de ces secteurs empêchent les entreprises d’embaucher et de promouvoir des femmes dirigeantes à des postes les mieux rémunérés alors que de nombreuses femmes ailleurs se sont hissées au sommet au cours des vingt dernières années.
De nombreuses PME sont hors de contrôle
La clé réside dans la gestion de carrière, que les entreprises de nombreux autres secteurs ont réalisée. Dans l’aéronautique, la construction navale ou la distribution d’énergie, qui pourtant ne sont pas considérées comme particulièrement « féminines », l’écart salarial entre les hommes et les femmes est actuellement inférieur à 10%.
Les très grandes entreprises doivent désormais rendre des comptes : leurs bilans sociaux sont scrutés par les agences gouvernementales. D’autre part, de nombreuses petites et moyennes entreprises, noyées dans la foule, échappent au contrôle, limitant la portée de nombre des lois votées ces dernières années pour assurer l’égalité salariale entre hommes et femmes.
Outre le financement non bancaire, d’autres secteurs restent très dynamiques, comme la construction de bureaux, l’habillement, le commerce et le commerce de gros. Ce sont aussi des secteurs où les grandes entreprises et les marques connues sont rares et donc le risque de réputation est relativement faible.
Les symboles ne doivent pas cacher la réalité
Pourtant, la transparence en la matière, instaurée depuis 2019 pour toutes les entreprises de plus de cinquante salariés, peut aider à repousser les limites. La loi Penico oblige toutes ces entreprises à publier un « indice d’égalité des sexes » sur leur site Internet. Ainsi, la gestion est simplifiée.
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