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Plusieurs options s’offrent aux personnes qui souhaitent poursuivre ou reprendre une activité professionnelle après l’étape fatidique de la retraite : rester chez le même employeur dans le cadre du dispositif – peu utilisé – de préretraite progressive ; prendre le statut de micro-entrepreneur à condition de ne pas dépasser le plafond de revenu autorisé selon la nature de l’activité, ou recourir au cumul emploi-retraite.
Ce dispositif, comme son nom l’indique, permet de toucher sa retraite tout en percevant des revenus salariaux, sans que ces derniers soient plafonnés. Cette souplesse assure au dispositif un certain succès, d’autant qu’elle permet aussi, si l’employeur l’autorise, de poursuivre son activité de manière plus ponctuelle dans son ancienne entreprise, par exemple sous forme de missions ou de CDD.
Certains experts pensent même que la formule peut être financièrement gagnante. « Il peut être plus intéressant de liquider sa retraite dès que l’on a atteint l’âge légal, de percevoir ses retraites complémentaires à taux plein puis de cumuler avec un emploi », déclare Marilyn Vilardebo, présidente d’Origami & Co, un cabinet d’audit et de conseil en retraite. Les revenus salariaux compensent alors le « manque à gagner » en termes de montant de la pension – scénario à affiner et à vérifier au cas par cas en fonction des situations individuelles.
Quoi qu’il en soit, il reste encore quelques règles à suivre avant de combiner emploi et retraite. Pour bénéficier d’une capitalisation dite « pleine » – c’est-à-dire en percevant l’intégralité de la pension due – il faut non seulement avoir tous ses trimestres de cotisations, mais aussi avoir atteint l’âge légal de la retraite. Vous devez également avoir liquidé toutes vos pensions, tant la pension de base que les pensions complémentaires.
Paiements non remboursables
Si ces conditions sont remplies, le retraité peut reprendre une activité immédiatement après son dernier emploi, sans limitation de rémunération. S’ils ne le sont pas – par exemple si le retraité ne perçoit pas sa retraite à taux plein – les revenus qu’il est possible de percevoir sont plafonnés. Et dans certains cas, notamment si l’activité professionnelle se poursuit chez l’ancien employeur, il faut respecter un délai de carence de six mois avant de reprendre une activité, sous peine de voir le versement de la pension suspendu jusqu’au terme. de ce délai.
Mais, surtout, « un cumulatif » continue de verser des cotisations vieillesse, comme tout salarié, mais celles-ci n’ouvrent pas de nouveaux droits et n’améliorent pas la pension versée. Des paiements « fonds perdus », en quelque sorte, qui profiteront aux générations suivantes. Si certains s’y sentent à l’aise, cette disposition peut décourager d’autres de reprendre une activité professionnelle.
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