[ad_1]
La grève devrait se poursuivre à la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), au sud de la métropole de Lyon. « Ils ne lèveront pas la grève tant qu’il n’y aura pas quelque chose de concret sur la table »a déclaré, dans la soirée du mercredi 19 octobre, Pedro Afonso, à l’issue d’une réunion de plus de trois heures avec la direction du site pétrolier.
Selon le délégué de la Confédération générale du travail (CGT), le cadre des discussions a évolué, passant d’une revendication nationale sur les revenus à des négociations au niveau local, entre salariés et direction de chaque site TotalEnergies. A Feyzin, l’heure est donc révolue aux augmentations de salaires. Les grévistes ont énuméré dix points de plainte, dont l’embauche de quatre travailleurs sous contrat précaire. Ils ont seulement obtenu la promesse d’un investissement pour améliorer le système de chargement dans le service expédition, sans certitude.
« Nous avons un problème de confiance avec la direction, nous voulons un bon de commande pour ce matériel », a déclaré Afonso. La reconduction de la grève doit être votée tôt dans la matinée jeudi 20 octobre. « Je pense que les attaquants vont être très déçus »a insisté le syndicaliste, dont la voix était étouffée par le rugissement des pétroliers sortant de la raffinerie.
« Il faut faire quelque chose, sinon le pays va s’arrêter »
Près de deux cents camions ont pu quitter le site de Feyzin dans la journée de mercredi, pour approvisionner les stations-service de la région Auvergne-Rhône-Alpes, contre une cinquantaine pour la journée de lundi. Signe évident que les deux arrêtés de réquisition de personnel, pris par le préfet du Rhône cette semaine, ont pour effet de rétablir une activité quasi normale.
Parmi les dix salariés réquisitionnés au service expédition de TotalEnergies à Feyzin, trois étaient au chargement ferroviaire, pour des convois vers la région Bourgogne-Franche-Comté. Les immenses réservoirs de réserve du site de Feyzin, visibles depuis l’autoroute 7 (A7) dans le corridor chimique, fournissent 55 % des besoins en carburant de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
« Il faut faire quelque chose, sinon le pays va s’arrêter », a solennellement déclaré Ivan Bouchier. Le préfet délégué à la sécurité et à la défense de la zone de défense sud-est a tenu à défendre en personne « la légitimité » réquisitions préfectorales, à l’audience du tribunal administratif de Lyon, mercredi après-midi. Car au moment où les syndicats négociaient à Feyzin, leurs avocats ont soutenu une mise en liberté provisoire auprès de la justice administrative, pour exiger la suspension des arrêtés de réquisitions du personnel de TotalEnergies.
Il vous reste 39,6% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link