Rachid M’Barki, le présentateur phare de BFMTV, a été licencié après avoir été mis à l’écart pendant plusieurs semaines. Le journaliste est mis en cause pour diffusion d’informations orientées et non validées. La chaîne d’information en continu a choisi de porter plainte contre lui.
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BFMTV licencie l’un de ses journalistes phares
Rachid M’Barki a été dans un premier temps dispensé d’activité depuis le 11 janvier suite aux révélations de Radio France concernant les agissements du journaliste. BFMTV a désormais a décidé de le licencierune annonce révélée ce jeudi 23 février par la direction de la chaîne.
La décision a été prise après une enquête interne. Les enquêtes ont permis « identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusés sans respecter le processus de validation et la ligne éditoriale ».
Le directeur de la chaîne, Marc-Olivier Fogiel précise que « ces manquements sont de la seule responsabilité » du journaliste. Ainsi, la chaîne a pris la décision de licencier Rachid M’Barki qui était salarié depuis 17 ans. UN Une plainte a également été déposée contre X 22 février.
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Plusieurs séquences jugées problématiques
Le journaliste est accusé d’avoir diffusé dans son JT sujets sans l’accord de ses supérieurs. Les informations diffusées faisaient référence aux oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara Occidental.
Une enquête a révélé que cette affaire était le résultat deune vaste entreprise de désinformation pilotée par une pharmacie israélienne. Cette agence est dirigée par des vétérans de l’armée et des services secrets.
Interrogé début février, Rachid M’Barki avait reconnu avoir » utilisé informations qui lui sont parvenues d’informateurs » et qui n’avait pas « pas nécessairement suivi le cours habituel de l’écriture ». Mais il affirme que cette information « étaient tous réels et vérifiés ». En conclusion, il a admis qu’il s’était peut-être fait avoir, mais assure qu’il n’était pas au courant.
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