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![Siège social de Meta à Menlo Park, Californie, le 9 novembre 2022.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/Mark-Zuckerberg-licencie-a-nouveau-et-veut-une-organisation.jpg)
![Siège social de Meta à Menlo Park, Californie, le 9 novembre 2022.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/Mark-Zuckerberg-licencie-a-nouveau-et-veut-une-organisation.jpg)
Dix mille autres licenciements. C’est ce qu’a annoncé, mardi 14 mars, Mark Zuckerberg, le fondateur de Meta, quatre mois seulement après s’être séparé de 11 000 employés. Avec cette deuxième vague de suppressions de postes, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp aura licencié 24% de ses effectifs. Le groupe clôture également 5 000 offres d’emploi ouvertes pour des postes vacants.
Le moment peut « surprendre », concède Mark Zuckerberg dans un post sur Facebook, mais « il n’y a pas de choix ». Le groupe a, pour la première fois, vu son chiffre d’affaires reculer (−1 %) en 2022, en raison du ralentissement économique lié à la guerre en Ukraine, mais aussi de la concurrence du réseau social chinois TikTok et des restrictions sur la publicité ciblée sur iPhone.
Le groupe reste sous la pression des analystes boursiers, qui appellent à plus d’économies : « De nouveaux licenciements sont nécessaires pour compenser les deux années de recrutement excessif », Bank Jefferies a écrit dans une note en mars, citée par le Financial Times. Dans l’euphorie – également boursière – de la digitalisation liée à la pandémie de Covid-19, Mark Zuckerberg a embauché 27 000 personnes en 2020 et 2021, et 15 000 en 2022. Les effectifs sont passés de 33 000 à 87 000 en quatre ans.
Supprimer « plusieurs couches de gestion »
Mais, désormais, à ce raisonnement sur les économies contraintes, le fondateur de Meta ajoute un discours plus volontariste, sur les bénéfices supposés des suppressions d’emplois. Il promet que 2023 doit être « l’année de l’efficacité ». « Nous allons mettre à plat notre organisation en supprimant plusieurs couches de management », il a écrit. Meta doit devenir une entreprise » plus mince « , il ajoute. Pour le groupe, « être plus plat c’est être plus rapide » Et « être plus mince c’est être meilleur », théorise M. Zuckerberg.
« Chaque couche de la hiérarchie ajoute de la latence et de l’aversion au risque, dans le flux d’informations et dans le processus de décision », pense le PDG. Certains gestionnaires devront prendre « des postes où ils ne dirigent plus et redeviennent des contributeurs individuels ». Meta doit aussi rester un « entreprise technologique » et augmenter sa « rapport d’ingénieurs » en équipes, estime M. Zuckerberg. Il dit aussi qu’il a « sous-estimé le coût des projets non prioritaires »qui consomment des ressources et « ralentir » l’organisation.
On peut voir dans cette doctrine le rêve d’un PDG d’une grande multinationale à la croissance en berne de renouer avec la culture d’une start-up. On peut aussi déceler des similitudes avec la conception du travail affichée par Elon Musk lors de son rachat de Twitter : le patron de Tesla et SpaceX a brutalement licencié plus des deux tiers des salariés et demandé au reste de souscrire à une culture du travail. « noyau dur » : tous les managers doivent coder, tous les informaticiens doivent afficher régulièrement le nombre de lignes de code produites, il est incité à dormir au travail si nécessaire, etc.
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