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Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a indiqué jeudi 2 février que le « pacte » proposé par le gouvernement aux enseignants, qui prévoit une augmentation de rémunération conditionnée à de nouvelles affectations, correspondrait à une « volume annuel d’environ 72 heures » des tâches supplémentaires.
« Nous sommes actuellement en négociation pour aboutir, début mars, à des propositions qui seront mises en œuvre dès la rentrée 2023. De quoi s’agit-il? Il y a en quelque sorte deux volets à ce pacte : un volet obligatoire, avec notamment des missions liées à des remplacements de courte durée (…) Pour l’ensemble de ces nouvelles missions, nous calculons un volume annuel d’environ 72 heures »a déclaré le ministre sur France Intersans donner plus de détails.
Il a également cité « missions d’orientation et d’accompagnement des étudiants »avec « du côté du premier degré cette possibilité d’enseigner au collège »avec l’heure supplémentaire de renforcement et de soutien en français et en mathématiques en 6e récemment annoncée par le ministre, assurée en partie par les enseignants des écoles.
Deux scénarios de réévaluation
« Ensuite, il y a tout un pan de missions qui peuvent varier selon les établissements et qui sont liées au CNR [Conseil national de la refondation] l’éducation, à toutes ces initiatives qui sont prises », il a dit. Ces nouvelles missions permettront « gagner 10% de plus que le salaire moyen, cela représente donc une somme de 3 650 euros par an »a souligné le ministre.
Les consultations sur les augmentations salariales des enseignants, promises par le président Emmanuel Macron, ont repris en janvier, après une première phase à l’automne. Ils se sont concentrés la semaine dernière sur la partie « base » (inconditionnelle) des augmentations, avant une réunion mercredi prochain sur cette partie « pacte », liée à de nouvelles missions. Sur la partie « base », le ministère a présenté aux syndicats deux scénarios d’augmentation des salaires des enseignants aux syndicats, mais ces derniers sont restés sceptiques, jugeant les augmentations salariales envisagées trop faibles pour la seconde moitié de leur carrière.
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