L’un des maîtres de l’horreur italienne, Ruggero Deodato, décédé à l’âge de 83 ans. Il s’était tourné vers 25 films tout au long de sa carrière, y compris Holocauste cannibale. Son plus grand succès a marqué et choqué les téléspectateurs.
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Ruggero Deodato est décédé à l’âge de 83 ans
Il y a une semaine, c’est le réalisateur de Flash Gordon qui nous quittait. Cette fois, plusieurs titres de la presse italienne nous apprennent que le sulfureux réalisateur, Ruggero Deodato, a disparu à l’âge de 83 ans. Le cinéaste s’est fait un nom dans le cinéma d’horreur. Notamment grâce aux images extrêmes et ultra-réalistes de Holocauste cannibale.
Il est né en 1939 à Potenza, en Italie. Ruggero Deodato voulait devenir acteur. Cependant, après quelques refus de casting, il décide alors d’être réalisateur. Il a fait ses armes au tout début des années 1960 aux côtés des grands Roberto Rossellini. Il était son adjoint. Par la suite, Deodato était également aux côtés de Sergio Corbucci pour le western Django.
Sa carrière de réalisateur a commencé par des comédies, des thrillers… Il a touché presque tous les genres. Cependant, c’est en optant pour le genre de l’horreur que Ruggero Deodato se fait vraiment connaître. Plus précisément grâce à cannibalisme ! Ce dernier a consacré trois films au sujet : Le dernier monde cannibale (1977), Holocauste cannibale (1980) et Amazonie : la jungle blanche (1985). C’est avec le second qu’il s’est fait un nom.
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Cannibal Holocaust, son plus grand succès
Le film suit un universitaire et ses deux guides qui s’aventurent dans la forêt amazonienne. Ils recherchent une équipe de journalistes disparus. Les reporters avaient pour objectif de s’y rendre pour réaliser un documentaire sur populations indigènes cannibales.
Avant que Projet Blair Witch, Activité paranormale Où REC, Holocauste cannibale utilisé la technique du « found footage ». Il s’agit de films qui prétendent montrer photos authentiquesfilmé par les protagonistes eux-mêmes. Il était un pionnier dans le genre.
Le film montre des scènes deextrême violencee. Tout va… mal*re, castration, vi*c’est moi*rters et cannibalisme. Le film a été interdit dans une quarantaine de pays jusqu’en 2001.
Quelques problèmes avec la loi
Les images ont même apporté des problèmes juridiques à Ruggero Deodato. L’homme était soupçonné par la justice italienne d’avoir réellement tué ses acteurs. Heureusement, il a nié cela en traînant l’un d’entre eux devant les tribunaux.
Cependant, certaines scènes de la maltraitance des animaux n’ont pas été joués. Sa cruauté envers les animaux pendant le tournage a coûté cher au cinéaste quatre mois de prison avec sursis.
Le dernier film de Ruggero Deodato date de 2016 : Ballade dans le sang. Le réalisateur a notamment eu une influence sur Pierre Olivier et Quentin Tarantino, qui a récemment vu l’un de ses films les plus sous-estimés sortir sur Netflix. De plus, en 2007, lorsque les deux étaient dans la production du film Auberge 2, ils ont donné un petit rôle à Ruggero Deodato. Celle d’un cannibale italien. La boucle est bouclée.
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