Foie gras, fruits de mer, dinde, bûche… Pourquoi en mange-t-on à Noël ?

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publié par Victor Adan Vergara 17 novembre 2022 à 14 h 35

Qui n’a jamais posé une question à laquelle il n’a pas trouvé de réponse ? Nous sommes là pour vous éclairer sur des sujets en tous genres. Chaque jour, le TDN vous propose une nouvelle connaissance inhabituelle que vous ne saviez probablement pas. Avec ces anecdotes, vous pourrez vous vanter lors de repas en famille ou lors d’une soirée entre amis. Dans ce cas, ce « Le saviez-vous » est parfait pour épater vos proches au dîner de Noël !

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Foie gras, dinde, fruits de mer, bûche (glace ou pâtisserie)… Il y a tant de choses à manger sur la table des Français le jour de Noël ! Ce sont aussi les mêmes aliments qui reviennent chaque année. Mais arrêtons-nous une seconde pour nous demander pourquoi ce sont justement ces plats qui se retrouvent devant nous les 24 et 25 décembre. Nous vous proposons un retour aux origines de ces 4 plats de Noël.

L’entrée star du repas de Noël, le foie gras

La France est le premier producteur de foie gras au monde ! C’est aussi le numéro 1 pour sa consommation. Et encore, La France n’a pas inventé le foie gras… Il semblerait que ce plat ait été consommé dès Antiquité égyptienne. La première consommation de foie gras remonte à plus de 4500 ans.

Les Égyptiens auraient remarqué que les oiseaux migrateurs stockaient de la graisse. On ne sait pas pour quelle utilisation les oies étaient engraissées durant l’Antiquité, mais les hiéroglyphes de Saqqarah montrent les Égyptiens en train de gaver ces oiseaux.

C’est dans le Rome antiquelorsque Jules César était au pouvoir, que les premiers écrits sur foie gras aux figues est apparu. Des siècles après la chute de l’Empire romain, c’est la communauté juive d’Europe qui a appris le gavage. Le beurre étant trop cher, ils utilisaient la graisse des canards et des oies pour le remplacer.

Une légende raconte que c’est en 1780 que Jean-Pierre Clause mis au point la toute première recette française de foie gras. Il consistait en un croûte ronde en forme de boîte farcie au foie gras. Le tout était garni d’une farce de veau et de lardons. Le plat fut apporté à Louis XVI.

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Huîtres, homards… les fruits de mer sont présents à Noël

Sans surprise, la France est l’un des plus gros consommateurs d’huîtres au monde. Chaque année, les habitants de La France consomme plus de 100 000 tonnes. Une grande partie y est consommée à Noël. En effet, il est de coutume de consommer l’huître tous les mois avec un « r » entre octobre et avril.

Au cours de cette période, l’huître n’est pas laiteuse et donc de meilleure qualité. Cependant, nous en mangeons à cette époque aussi pour une autre raison. Au début du 20ème siècle, les camions frigorifiques n’existaient pas. Nous avons transporté les huîtres en hiver pour ne pas prendre le risque qu’ils chauffent.

C’est pour cette même raison que d’autres fruits de mer sont consommés en hiver. Les fruits de mer sont chers. C’est d’ailleurs pour cela que les français les achètent à cette époque. Une façon de s’amuser lors des repas de fin d’année.

La dinde, l’incontournable des tables de fête

La dinde fait partie des aliments que l’on trouve presque toujours à Noël. Et pourtant, en France, cela n’a pas toujours été le cas… Avant, en France, on mangeait de l’oie. Le changement aurait été fait grâce à Christophe Colomb.

Le navigateur, qui débarque sur le continent américain, découvre la « Poulet de l’Inde ». Le nom sera simplifié en « dinde ». Il la ramène dans ses bagages et c’est ainsi que l’Europe a découvert la dinde. La dinde est introduit sur le Vieux Continent au XVIIe siècle.

En France, on trouve des traces des premières dindes servies lors d’un banquet donné à l’évêché de Paris en 1549. Une fête en l’honneur de la reine Catherine de Médicis. Jusqu’au Moyen Âge, la Saint-Martin était fêtée le 11 novembre par le sacrifice d’une oie. L’oie a été progressivement remplacée par la dinde à partir du 19ème siècle.

Actuellement, la dinde est également choisie pour un raison financière. Elle est plus gros qu’un poulet, pratique pour les grandes tablées. Et elle est plus économique que l’oie.

La bûche, le dessert par excellence

Qu’il s’agisse de pâtisserie ou de glace, la bûche est le dessert classique de Noël. La bûche sur la table lors des fêtes de fin d’année est pourtant un tradition récente. Nous ne connaissons pas l’inventeur de cette pâtisserie. Les histoires parlent d’un pâtissier de Saint-Germain des Près vers 1834 ou d’un Lyonnais en 1860.

La bûche de Noël remonte au Moyen Âge. Et elle n’est pas pas du tout concentré sur la cuisine. C’est d’abord une tradition qui voulait que leune bûche de bois brûle dans la cheminée la veille de Noël. C’était mieux si la bûche provenait d’un arbre fruitier. C’est une tradition qui a été pratiquée dans de nombreux pays européens. La bûche devait brûler jusqu’à l’aube. C’était encore mieux si elle brûlait jusqu’à l’épiphanie.

Il a assuré une bonne récolte pour l’année. Dans certaines régions, la bûche était arrosée de vin afin d’avoir une bonne récolte. Les cendres de cette bûche étaient ensuite répandues dans les champs pour fertiliser la terre.

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