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Cahier de bureau. Trente pour cent des chefs d’entreprise interrogés par Opinionway pour The Trusted Agency, dans le cadre d’une étude publiée le 25 octobre, craignent l’ouverture de négociations avec les salariés. Ils savent qu’ils ne pourront pas ignorer les revendications d’ajustement à l’inflation lors des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires.
Le taux moyen attendu par les entreprises pour 2023 était de 4,3% cet été, selon l’enquête inflation-salaires 2022-2023 du cabinet de conseil Alixio. « Dans les grands groupes – Bouygues, Air France, Disney – on a désormais passé la barre des 5% », précise Rodolphe Delacroix, directeur du service actionnariat salarié et rémunération d’Alixio. Des taux plus élevés ont été obtenus à 7% chez TotalEnergies, et même 8,3% en deux temps (4% puis 4,3%) pour l’Union Nationale des Missions Locales. Mais nous ne sommes pas tous égaux face à l’inflation.
Pour certains DRH, le NAO devrait être plus compliqué que pour d’autres, car les entreprises sont plus ou moins résistantes au risque inflationniste. Clairement, comme pour tout, il y a des gagnants et des perdants, et donc des entreprises qui plus que d’autres peuvent plus facilement répercuter la hausse de l’inflation sur les salaires. Une note récente du cabinet Syndex, spécialisé dans le conseil aux représentants du personnel, a établi la typologie en quatre catégories : « indifférent », leur « les bénéficiaires », leur « vulnérable » et enfin leur « résistant » à l’inflation.
Parmi les « indifférents », on trouve des entreprises qui ont peu de pouvoir pour négocier les prix avec leurs clients, mais dont les coûts sont en grande partie fixes, comme les prestataires de services professionnels. Syndex cite en exemple les cabinets de conseil ou d’audit.
Édition « vulnérable » et presse
Une entreprise qui, en revanche, dispose d’une forte capacité de négociation pour faire monter ses prix, et de coûts en grande partie fixes ou liés à des contrats à long terme, sera « bénéfique » en période d’inflation. C’est le cas des compagnies pétrolières. TotalEnergies, par exemple, avait carte blanche pour augmenter les salaires.
« La marge de manœuvre est évidemment liée au rapport de force entre l’entreprise et ses fournisseurs et au niveau de concurrence au sein de la filière. [d’activité] »rappelle la note de Syndex.
Typiquement, les « vulnérables » sont des entreprises avec une forte variation des coûts liés aux éléments nécessaires à la production (inputs), et peu de pouvoir sur les prix dans un marché très concurrentiel. Syndex cite, sur ce profil, les maisons d’édition et la presse, où les négociations pourraient être compliquées.
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