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Les cas détectés de monkeypox ont doublé au Royaume-Uni pour atteindre 20 depuis début mai, et plusieurs cas suspects font l’objet d’une enquête aux États-Unis. Un cas américain, chez un homme du Massachusetts, a été confirmé.
Les épidémies représentent une occurrence rare de la maladie en Europe et en Amérique du Nord. Le monkeypox est connu en Afrique centrale et occidentale depuis 1970, selon le Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Il provoque de la fièvre, des douleurs musculaires, des frissons et une éruption cutanée semblable à la varicelle sur tout le corps, composée de pustules remplies de liquide.
La maladie est liée à la variole, et les responsables de la santé ont abordé la propagation antérieure de la variole du singe liée aux voyages avec une stratégie appelée « vaccination en anneau ». Les contacts étroits d’une personne atteinte de la maladie sont vaccinés avec le vaccin contre la variole. Le virus de la variole est apparenté au virus du monkeypox et la vaccination avec le vaccin antivariolique est efficace à au moins 85 % contre le monkeypox, D’après le CDC.
Les responsables de la santé tentent actuellement de déterminer la chaîne de transmission derrière les nouveaux clusters de la maladie. Le nombre de cas confirmés au Royaume-Uni est passé de neuf à 20 vendredi 20 mai, selon Reuters. Les autorités ont confirmé un cas chez un homme du Massachusetts qui s’est récemment rendu au Canada, selon TheBuzzly. Les autorités sanitaires américaines enquêtent également sur un éventuel cas de monkeypox à l’hôpital Bellevue de New York, selon ABC7NY. Le Canada, l’Italie, la Suède, le Portugal et l’Espagne ont tous signalé des grappes de monkeypox, l’Espagne signalant que la majorité des cas sont liés à un sauna pour adultes à Madrid, selon Reuters.
Selon le CDC, le monkeypox nécessite généralement un contact prolongé avec une personne infectée pour se propager. Dans la plupart des cas, la maladie se résout d’elle-même, bien que le taux de mortalité à l’époque moderne se situe entre 3 % et 6 %, selon le Organisation mondiale de la santé.
Il existe deux souches distinctes du virus. La souche Congo, qui est plus virulent, a historiquement tué jusqu’à 10% des personnes infectées, tandis que la souche ouest-africaine provoque des décès dans 1% des cas. Le séquençage génétique a révélé que la souche trouvée au Royaume-Uni est la version ouest-africaine la moins mortelle du virus.
D’après l’OMSil y a eu deux cas de monkeypox aux États-Unis en 2021, tous deux liés à un récent voyage au Nigéria, qui connaît une épidémie depuis 2017. La dernière épidémie importante de monkeypox aux États-Unis remonte à 2003, lorsque 47 cas humains étaient liés pour caresser des chiens de prairie qui ont attrapé le virus après qu’un vendeur d’animaux de compagnie de l’Illinois les a hébergés près des cages de petits mammifères africains, le CDC a rapporté.
Publié à l’origine sur Live Science.
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