[ad_1]
C’est un progrès clair et bienvenu. L’Espagne va enfin permettre aux travailleurs domestiques d’accéder aux allocations de chômage. Le secrétaire d’État au Travail Joaquin Pérez Rey a assuré mercredi 2 mars que les mesures « accéléré » pour que la mesure soit approuvée « avant la fin de l’année [2022] ». Réponse à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 24 février, selon lequel « La législation espagnole qui exclut les travailleurs domestiques des allocations de chômage alors qu’il s’agit presque exclusivement de femmes est contraire au droit de l’UE. « . Pour la CEC, cette exception est en fait « discrimination indirecte fondée sur le sexe ».
Dans le royaume, près de 400 000 personnes, dont 95 % de femmes, participent à un programme spécial pour les travailleurs domestiques. Créée en 2011, elle avait à l’époque deux objectifs : lutter contre la fraude et favoriser l’embauche – puisque les femmes de ménage travaillaient majoritairement au noir – grâce à des cotisations sociales réduites. Ils donnent droit à la retraite et aux congés maladie pour les travailleurs domestiques, mais pas le droit au chômage et donc à l’aide liée à la disparition des droits au chômage. De plus, ce dispositif permet aux employeurs de les licencier sans donner de motifs.
« Il y a eu de nombreuses occasions pour l’Etat d’encourager la protection de ces travailleurs, notamment lors des différentes réformes de la loi sur la sécurité sociale », a rappelé l’avocat du travailleur à domicile lors du dépôt d’une plainte auprès de la CJUE. Cette femme, qui participe à ce programme spécial depuis 2011, a demandé en 2019 à la Caisse de sécurité sociale une cotisation pour la protection contre le chômage, qui lui a été refusée, malgré la propension de son employeur à augmenter ses cotisations. « Il est important qu’il s’agisse d’une équipe composée principalement de femmes, souvent étrangères et avec peu de ressources », ajoute son avocat.
Une anomalie flagrante
De son côté, le gouvernement s’est défendu, citant la finalité de la norme de lutte contre le travail illégal, les risques de fraude, et le fait que les employeurs n’étaient pas des chefs d’entreprise professionnels, mais des membres de la famille. Des arguments qui n’ont pas convaincu la CJUE. La Cour a rappelé que les travailleurs domestiques étaient les seuls couverts par le système général de sécurité sociale espagnol qui n’avaient pas droit aux allocations de chômage, même si d’autres emplois remplissaient des conditions similaires.
Il vous reste 28,8% de cet article à lire. De plus uniquement pour les abonnés.
[ad_2]
Source link