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Le flux de licenciements de salariés des usines françaises de Stellantis ne devrait pas se tarir dans les années à venir. C’est ce qui ressort des négociations sur la rupture des conventions collectives (RCC) et des mesures d’âge (congé de vieillesse) sur les sites tricolores du constructeur franco-italo-américain, qui se sont déroulées mardi 1est un Février. Le directeur des ressources humaines de la France, Bruno Bertin, a déclaré aux syndicats que l’entreprise envisageait des démissions volontaires de 1 300 personnes d’ici deux ans, soit 2 600 employés qui partiraient d’ici la fin de 2023.
Il s’agit d’une prolongation de l’accord précédent, qui devait prendre fin le 31 mars, qui avait entraîné le départ de 1 380 personnes en 2021. « L’effectif de départ présenté sur le tableau s’inscrit dans la continuité des quatre dernières années depuis la mise en place du RCC dans l’entreprise, souligne Christine Virasami, représentante de la centrale syndicale CFDT de Stellantis France. La différence avec d’autres négociations, c’est que le plan qui nous est présenté est conçu pour deux ans. »
Dans un document de travail présenté aux syndicats, et que Paix réussi à consulter, la direction justifie la mise à niveau du système « à travers les transformations technologiques à accompagner : transition énergétique, développement logiciel ». Un argument repris par certains syndicats. « Notre avis est a priori favorableexplique Frank Don de la CFTC. Mais on attend de connaître la contrepartie, c’est-à-dire le recrutement que la direction se fixe, et notamment les jeunes. »
bataille de chiffres
« Les décors devront compenser au moins la moitié des départs »ajoute M.moi Virasami. La CFDT s’alarme des licenciements sur 17 sites industriels français de l’ex-PSA, devenu Stellantis après sa fusion avec Fiat Chrysler il y a un an. C’est aussi l’occasion d’une bataille de chiffres entre le syndicat et la direction. Ce dernier pointe à 1 127 salariés à temps plein en 2021 dans la division automobile française. « Cette déclaration comprend une partie du commerce et des services, répondu par Christine Virasami. Nous avons un total de 273 ensembles autour du périmètre des sites de production. » Globalement, l’effectif permanent est passé de 74.000 personnes en 2007 à 40.000 personnes en 2020 (45.000 personnes, selon la direction), selon la CFDT.
A l’instar des usines latino-américaines de Fiat Chrysler, le niveau hiérarchique dans la gestion des chaînes de montage va disparaître.
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