Emmanuel Macron en a fait son objectif pour le second quinquennat : atteindre le plein emploi d’ici 2027. C’est donc sans surprise que cette ambition est au premier plan du projet de loi de finances pour 2023. Le budget du ministère du travail, du plein emploi et de la l’intégration sera ainsi augmentée de 6,7 milliards d’euros (pour un budget d’un peu plus de 30 milliards dont près de 10 milliards de « taxes affectées »).
Les principales augmentations de crédits par rapport à 2022 (hors plan de relance) concernent les aides au développement de l’alternance, l’allocation à France Compétences, ainsi que la poursuite des pactes régionaux du plan d’investissement dans les compétences, financés pour moitié par le budget crédits en 2023. Pour atteindre son objectif de 1 million de contrats d’apprentissage signés, le gouvernement met notamment sur la table 3,5 milliards d’euros d’aides à l’embauche des alternants.
Le budget 2023 permettra également d’engager des actions visant à accompagner la préfiguration, entamée le 12 septembre, de France Travail, le futur guichet unique des demandeurs d’emploi. Une réforme qui sera mise en place en même temps que celle du revenu de solidarité active afin de « pour améliorer l’accompagnement des chômeurs les plus éloignés de l’emploi ». Toujours dans une optique de plein emploi, Pôle emploi, qui a mis en place un plan visant à recenser les chômeurs susceptibles de travailler dans des secteurs en tension, maintiendra le renforcement des effectifs obtenu en 2022, avec 969 équivalents temps plein.
Les éléments du projet de loi de finances 2023
Le projet de loi de finances 2023 devait être présenté en Conseil des ministres lundi 26 septembre, en même temps qu’une nouvelle loi de programmation des finances publiques fixant une trajectoire budgétaire sur cinq ans.
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