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Ici, Baumbach peut s’essayer à des accidents de voiture et à une explosion, des décors d’action très éloignés de l’intériorité bavarde de ses autres films. Il met en scène cette frayeur et ce pêle-mêle avec confiance, mais à une légère distance, comme si l’idée de ces choses se produisait plutôt que les choses réelles.
C’est un problème avec Bruit blanc dans l’ensemble – le sentiment qu’il y a quelque chose d’impénétrable dans le travail de DeLillo que Baumbach ne peut pas tout à fait déchiffrer. Les thèmes de l’histoire – la peur de la mort, l’atomisation sociétale à l’aube de l’ère de l’information – sont clairement énoncés, mais il y a peu de passion palpitant sous la thèse.
C’est un film respectueux et respectable à tort; il est difficile de localiser l’animation Pourquoi de Bruit blanc. Malgré quelques altérations, le film semble exister plus comme une récitation du livre que comme son propre genre d’invention.
Ce qui est bien souvent l’écueil des adaptations littéraires, notamment celles réalisées par des cinéastes profondément investis dans la matière source. Bruit blanc est une appréciation respectueuse du texte de DeLillo, vieux de près de 40 ans, qui a du mal à relier ses philosophies et ses énigmes à notre présent palpable. À l’occasion, l’une des étranges petites fugues du film résonne : un moment de terreur mortelle partagée entre mari et femme, un soupir parental d’appréciation pour un enfant précoce et mûrissant, un sentiment d’admiration face à une chose terrible qui se profile à l’horizon.
Mais ces brèves bouffées de sensations enrichissantes ne suffisent pas à soutenir le film. Tellement d’autre dans Bruit blanc est curieusement froid au toucher ou peut-être à température ambiante. Baumbach évite les extrêmes, même lorsque ses personnages tirent avec des fusils ou sont coincés flottant sur une rivière dans un break à flancs de bois. On ne sent pas la proximité et l’ardeur qui ont donné Histoire de mariage une vie si épineuse, qui a donné Le calmar et la baleine son effervescence acide, qui a donné une forme si délicate à Frances Ha.
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