[ad_1]
Politique de l’emploi
[La politique de l’emploi s’appuie sur des dispositifs créés au fil des besoins, qui restent parfois méconnus longtemps après leur création. Quelle est leur efficacité contre le chômage ? Elle n’est pas toujours évaluée. Le Monde publie une série d’articles sur les aides à l’emploi pour tenter d’estimer ce que l’on en sait – leur objectif initial, leurs résultats.]
But de l’appareil
Inspiré du Volontariat International en Entreprise (VIE), le Volontariat Territorial en Entreprise (VTE) a été lancé en 2018 pour pallier les difficultés de recrutement sur certains territoires. Il ne s’agit pas d’une aide ou d’un contrat spécifique, mais plutôt d’un « label » visant à l’origine à encourager les étudiants et jeunes diplômés qualifiés à remplir la mission des petites et moyennes entreprises (ETI) de la région. VTE vous rend éligible à certaines aides financières lors d’une crise sanitaire.
Tout contrat en alternance, CDI ou CDD d’au moins un an est éligible à ce dispositif. La mission doit correspondre au poste de responsabilité : projet de transformation, digitalisation, nouvelle Modèle d’affairesressources humaines, développement international… Le candidat doit donc être un étudiant en licence + 2 ou un jeune diplômé diplômé depuis moins de deux ans, et ne doit pas nécessairement être originaire d’une autre région.
Opération
L’aide principale, « VTE vert », fait partie des mesures mises en place dans le cadre du plan « One Young Man, One Solution ». Dotée de 12 000 euros, son objectif est d’inciter les entreprises à participer à la transition énergétique en recrutant de jeunes diplômés. Il est accessible aux PME et ETI de tous secteurs sur toute la France (y compris l’Île-de-France).
Mais seules les missions liées à la transition énergétique et environnementale sont autorisées : créer de nouveaux services à faible impact environnemental, adapter les procédés industriels pour une production plus sobre, etc. « Même travailler pour obtenir un label ou un certificat vert », selon Brivael Maillard de Bpifrance lors d’un « webinaire » VTE le 27 janvier. D’un autre côté, « activités simples de sensibilisation ou de communication » exclu.
Un jeune employé par une PME peut « ne consacrent que 50 % de leur temps de travail à leur mission » et le reste du temps, travailler sur des sujets qui ne sont pas liés à l’environnement, précise Brivael Maillard. En revanche, chez ETI un jeune doit consacrer au moins 80% de son temps à sa mission. Seuls les jeunes à temps plein à partir de bac+3 sont éligibles à cette aide.
Il vous reste 55,77% de cet article à lire. De plus uniquement pour les abonnés.
[ad_2]
Source link