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A l’approche des fêtes de fin d’année, de nombreux salariés profitent de quelques jours de repos pour fêter la Saint-Sylvestre en famille. Pourtant, ils sont encore plus nombreux à travailler durant cette période : selon les chiffres du ministère du Travail, seul près d’un salarié sur deux était en congé pendant les vacances de Noël.
Les jours fériés ne sont pas toujours décalés. Pompiers, restaurateurs, chauffeurs de bus… certaines professions ne ralentissent pas pendant les vacances, notamment le 25 décembre et le 1er décembreeuh Janvier. Mais pas seulement cela, tout le monde peut travailler pendant ces deux jours : « Aucune obligation légale n’impose que les fêtes de fin d’année soient des jours chômés »précise Maître Béatrice Pola, avocate associée au sein du département droit social du cabinet Proskauer.
La seule exception est l’Alsace-Moselle, où sous le concordat (sous Bismarck), les habitants de cette région bénéficient même de deux jours fériés chômés à l’occasion de Noël (25 et 26 décembre), en plus du Nouvel An. La loi protège également les salariés mineurs qui effectuent des « petits boulots » pendant les vacances de Noël en France et qui doivent en bénéficier du 25 décembre et du 1er décembre.euh Chômeurs de janvier, sauf dans les établissements industriels fonctionnant en continu et dans les secteurs dont l’activité le justifie (hôtellerie, restauration, etc.).
Protection réduite par les ordonnances Macron
Des accords de branche ont pu définir des jours fériés chômés, ou prévoir une compensation financière pour les salariés travaillant ces jours-là. L’accord de branche s’imposait à l’entreprise jusqu’à la loi travail et les ordonnances Macron qui ont changé la donne.
Désormais, un accord d’entreprise peut réduire la liste des jours fériés chômés définie par un accord collectif de branche »explique Béatrice Pola. A défaut de stipulations contractuelles, l’employeur peut demander à ses salariés de travailler les jours fériés.. Il est également libre de fermer son établissement pendant les vacances après avoir toutefois consulté les représentants du personnel. L’employeur peut alors imposer à ses salariés de prendre leurs congés les jours de fermeture de l’établissement.
Au-delà de Noël et du Nouvel An, qu’en est-il des jours de congé que les salariés souhaitent prendre pendant la pause confiserie ? » C’est l’employeur qui organise, selon certaines règles, les départs en congé »se souvient Me Béatrice Pola. A défaut de stipulation contractuelle, l’article L.3141-16 du code du travail permet à l’employeur de définir cet ordre de démarrage après avis du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel ou du comité économique et social ». Il est donc libre de refuser les dates de congés que le salarié souhaite prendre.
Néanmoins, » le refus de l’employeur doit être justifié, par exemple par la continuité du service public, une activité forte ou par des circonstances exceptionnelles, afin d’éviter d’être abusif ou discriminatoire., souligne Me Béatrice Pola. Salariés comme employeurs doivent donc s’organiser bien en amont s’ils souhaitent se réveiller l’esprit serein.
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