Depuis le passage forcé du réforme des retraites par le 49.3 et l’interview controversée d’Emmanuel Macron, les manifestations s’enchaînent dans les rues. Débordements, incendies, démonstration simple sans dégâts…
Il y a de tout dans les grandes villes de France. Pour canaliser la population en colèrela police a décidé de porter le coup le BRAV-Mune brigade mobile de motards qui terrorise désormais les manifestants.
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Qu’est-ce que le BRAV-M ?
Tenue noire, casque toujours sur la tête… Les agents de la BRAV-M sont facilement reconnaissables et ne passent pas inaperçus. Surtout depuis quelques jours puisqu’ils sont actuellement sur le terrain pour entourer les manifestants contre la réforme des retraites.
Et après la diffusion d’une vidéo montrant un manifestant s’effondrer après avoir reçu un coup de poing d’un policier de la brigade, beaucoup s’interrogent sur le véritable rôle de la BRAV-M dans les manifestations en France.
Là Brigade de répression des violences motorisées est au centre de plusieurs polémique qui relatent des méthodes douteuses et violentes.
Le BRAV-M est utilisé à bon escient pendant explosions violentes dans les manifestations. Les agents sont capables intervenir rapidement, à moto. Chaque agent est accompagné d’un officier de la BAC, ou des compagnies de sécurité et d’intervention (CSI) ou encore des gendarmes de la Garde républicaine, en passager.
Leur objectif initial ? » Disperser les groupementsselon un usage gradué et proportionné de la force et d’effectuer autant d’arrestations que possible », selon la préfecture de police de Paris.
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Une police problématique
Sauf que depuis quelques jours, de nombreux cas de violences policières impliquant des agents BRAV-M ont été relayés. Là France Insoumise a même demandé au démantèlement temporairement du BRAV-M » , à cause d’un » usage disproportionné de la force » .
Reportage des élus LFI » témoignages récents d’exactions violentes et brutales commises par ces brigades contre des manifestants » .
Avec @Doors_Thomas Et @Ugobernalicisnous demandons officiellement @GDarmanin la dissolution de la BRAV-M. https://t.co/IYgWgy5CMJ
— Antoine Léaument 🇫🇷 (@ALeaument) 22 mars 2023
Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, ne semble pourtant pas prêt à dissoudre la BRAV-M. » Je ne suggérerai certainement pas au ministre de l’Intérieur de dissoudre cette brigade. Ce sont entreprises d’intervention, au même titre que les CRS ou les escadrons de gendarmerie mobile. La seule différence qu’il y a avec les sociétés traditionnelles d’application de la loi est le mode de déplacement, c’est-à-dire qu’elles voyager en moto aller beaucoup plus vite « , a-t-il assuré.
Et même au sein de la policele BRAV-M soulève des questions. Deux CRS interrogés par Médiapart évoquent des préoccupations majeures dans cette brigade motorisée.
» Sur les rassemblements sauvages à Paris, il convient à la préfecture de faire appel à la BRAV-M. Non seulement ils ont l’habitude d’intervenir très rapidement sur une moto, ce qui peut être terrifiantmais le préfet a une emprise directe sur eux contrairement à nous CRS, où nous avons un commandant ou un capitaine qui relaie les ordres du commissaire », explique un commandant de compagnie de CRS.
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