[ad_1]
La direction du Réseau de transport d’électricité (RTE) a limogé quatre agents convoqués par la justice pour des soupçons d’interventions frauduleuses sur le réseau électrique, a appris l’Agence France-Presse (AFP), jeudi 15 décembre, de sources concordantes.
Les quatre agents de RTE, convoqués devant le tribunal correctionnel de Paris le 28 février, avaient été placés en garde à vue début octobre dans les locaux des services de renseignement, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à la suite d’une plainte contre X de RTE concernant des soupçons d’interventions frauduleuses sur le réseau électrique, sur fond de troubles sociaux en juin et juillet.
Le groupe avait également lancé une enquête interne, à l’issue de laquelle il avait dit aux quatre salariés, lors d’entretiens préalables, de réfléchir à leur « retraite obligatoire »qui équivaut à un congédiement.
Francis Casanova, délégué syndical central à la Confédération générale du travail (CGT) pour RTE, a dénoncé une « la direction en mode bulldozer, en guerre avec les délégués du personnel, en guerre avec les grévistes, ne soutenant aucune contestation interne ».
Contactée par l’AFP, la direction a confirmé ces sanctions, expliquant qu’elles « fait suite à des actes graves commis sur le réseau électrique, qui auraient pu avoir des conséquences graves, comme des coupures d’électricité, voire l’effondrement du système électrique de toute une région ».
Un « complot orchestré par la direction de l’entreprise »
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était lui-même intervenu dans cette affaire. Interrogant le Premier ministre, Elisabeth Borne, dans une lettre du 7 décembre, il lui demande de « arrêt » ces procédures de licenciement.
Le leader de la CGT a dénoncé une « un complot orchestré par la direction de l’entreprise »estimant, sur la base du procès-verbal de la DGSI, qui a interrogé les quatre agents, que le directeur de la sécurité de RTE avait « saisi directement par la DGSI, après que l’entreprise a porté plainte contre X au commissariat de Lille ».
La direction a démenti, justifiant d’avoir simplement « a informé la section cyber de la DGSI »et évoquant un « procédure habituelle » pour ce type d’action.
Elle a assuré que « le procureur de la République, et lui seul, a décidé de saisir la section spécialisée en cybercriminalité »qui a « Puis désigné la Direction générale de la sécurité intérieure comme service d’enquête ».
[ad_2]
Source link