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Face à l’inflation galopante et à la perte de pouvoir d’achat, plusieurs centaines de salariés de Cora réclament des salaires qui leur permettent « Vivre dignement »… Des salariés, arrivés de plus d’une dizaine de 61 magasins français, selon les syndicats, se sont réunis jeudi 30 décembre dans plusieurs hypermarchés comme Rennes, Bruay-la-Buissière, Mundolsheim-Strasbourg et Alès, dans un appel de la CFTC. (46% de représentativité dans le groupe) et CGT (13%).
Mouvement « Suffisamment limité » et « Sans trop de soucis », a réagi la direction qui indique « De 250 à 300 salariés » mobilisé.
« En permanence en sous-effectif »
« Aujourd’hui, le salaire minimum a atteint le niveau d’un grand nombre d’employés, et nous sommes constamment en sous-effectif.regrette Cyril Lechevestrière, délégué central CFTC. Mi-décembre, le PDG nous a répété qu’il ne voulait pas négocier d’augmentation ou de bonus. Nous avons donc lancé le mouvement de grève nationale. La CGT nous a rejoint aujourd’hui et plusieurs centaines de salariés sont en grève. «
« Chez Cora, le groupe et les magasins placent toujours la responsabilité sur NAO. [négociations annuelles obligatoires] « – poursuit Julien Aquilina, délégué CGT. « Mais en vingt ans, je n’ai jamais vu un groupe prendre la décision d’augmenter. En 2021, la croissance moyenne était de 0 à 0,5%. « Avec la nouvelle direction en 2016, le nombre d’employés a commencé à baisser fortement. »– ajoute-t-il, précisant que le nombre d’employés dans son magasin d’Alès est passé de 385 personnes en 2015 à 289 personnes aujourd’hui.
« Nous demandons un supplément mensuel de 50 EUR brut »– poursuit M. Lechevestrière, et le 6 janvier, la direction a finalement pris rendez-vous pour des négociations. « Nous voulons une augmentation de 5% et une prime de pouvoir d’achat comme en 2020. [1 000 euros alors par salarié]… Si quelque chose de correct n’est pas proposé en janvier, le trafic augmentera. »il prévient.
« Contexte nouveau et indéfini »
« Nous espérons pouvoir revenir au bon dialogue social que Cora caractérise habituellement. », ajoute une marque familiale et indépendante. Dans le cadre du NAO 2021 « Nous ne pouvions pas nous mettre d’accord, mais il est faux de dire que l’augmentation des paiements est inférieure à l’inflation. »…
« Ces derniers mois, nous avons été particulièrement attentifs aux préoccupations des salariés dans un contexte inédit et incertain., – assure encore l’abonné dans le communiqué. La filiale française du groupe belge Louis Delhaize, qui « Appels à la responsabilité » À la fin de l’année, la région emploie moins de 18 000 personnes après diverses réorganisations.
Depuis la mi-décembre, grèves, barrages filtrants et blocages d’entrepôts sont également ciblés par Carrefour et Action, initié par les syndicats ou la CGT. Auchan, Leroy Merlin ou Decathlon, propriété de la famille Mulliez, ont également fait face à des grèves dans le fond de la NAO depuis novembre, mais n’ont pas toujours obtenu les résultats escomptés. A la demande de la CGT, plusieurs dizaines de salariés ont notamment participé le 21 décembre à des grèves et blocages d’hypermarchés Carrefour à Bercy, Paris et Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Ces travailleurs atypiques de « Deuxième ligne » l’inflation (+ 2,8 % en glissement annuel en novembre) et la flambée des prix de l’énergie ont été durement touchées pendant la crise sanitaire. Les entreprises disent avoir réagi en versant des primes ou en doublant les 100 € d’indemnités d’inflation versées par le gouvernement. Cependant, cela ne suffit pas aux yeux de beaucoup qui ont été cités au plus fort de l’épidémie de Covid-19.
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